Une novella de Fantastique Gothique d'Aude Réco, publiée aux éditions du Petit Caveau.
Également disponible en numérique.
Également disponible en numérique.
Présentation de l'éditeur :
Angleterre, année 1890...
Ellen Covert vit dans un manoir victorien sujet à d’étranges manifestations : empreintes de pas mouillés, robe de mariée qui saigne,...
L’atmosphère se charge de mystère jusqu’au jour où le corps de son futur époux est retrouvé mort au matin de ses noces.
En dépit des conventions, Ellen enquête sur le mystère de la demeure et sur celui qui entoure sa propre personne. Dépourvue de droits, elle se heurte aux secrets de son père et à la mort mystérieuse d’une esclave.
Perdue entre intimes convictions et troubles, elle s’apercevra que le plus grand danger ne vient pas d’où elle pense...
Noces d’éternité est une novella de Fantastique gothique d’environ 70 pages. Elle se lit très vite et je pense que je l’oublierai plus rapidement encore. Pour tout dire, cette lecture m’a ennuyée.
Il ne faut pas se fier au résumé de quatrième de couverture qui donne l’impression que les événements s’enchaînent crescendo. Bien au contraire, tout se précipite sans trop de cohérence, le meurtre survient dans les premières pages et l’héroïne n’enquête pas vraiment. Et que dire des manifestations étranges qui passent de légères, et par trop détachées, à avérées au point qu’elles en semblent ordinaires aux personnages…
Il y avait matière à rendre l’intrigue plus complexe et à semer le doute dans l’esprit du lecteur comme dans celui de l’héroïne. Ellen est une jeune fille un peu éteinte dont les noces non désirées approchent, mais elle semble détachée de sa propre histoire, comme si elle ne s’intégrait pas vraiment dans celle-ci. C’est par elle que l’angoisse et le doute sont censés passer, mais elle est profondément antipathique et semble tout juste bonne à atermoyer. Cela donne un récit très superficiel et donc jamais réellement intéressant.
L’atmosphère gothique de l’histoire n’a pas le temps de se déployer, le mystère point à peine qu’il est balayé net. Pourtant, la trame de fond n’est pas mauvaise en soi, elle n’aurait demandé qu’à être exploitée davantage. Tout le monde aime les histoires de fantômes… Quand on me promet du gothique, je m’attends à une ambiance qui s’opacifie au fur et à mesure, à une intrigue tortueuse et un style très travaillé, voire poétique. Je n’ai rien vu de tout cela.
C’est le style qui m’a le plus déçue. L’auteur abuse de phrases lapidaires sans verbe qui, au lieu de donner du rythme, se révèlent surtout très agaçantes pour le lecteur qui n’apprécie pas particulièrement le style télégraphique. En outre, de nombreuses coquilles (et pas des moindres) sont disséminées dans ces pages, ce qui est d’autant plus exaspérant que le texte est court.
Je m’attendais à beaucoup mieux.
Il ne faut pas se fier au résumé de quatrième de couverture qui donne l’impression que les événements s’enchaînent crescendo. Bien au contraire, tout se précipite sans trop de cohérence, le meurtre survient dans les premières pages et l’héroïne n’enquête pas vraiment. Et que dire des manifestations étranges qui passent de légères, et par trop détachées, à avérées au point qu’elles en semblent ordinaires aux personnages…
Il y avait matière à rendre l’intrigue plus complexe et à semer le doute dans l’esprit du lecteur comme dans celui de l’héroïne. Ellen est une jeune fille un peu éteinte dont les noces non désirées approchent, mais elle semble détachée de sa propre histoire, comme si elle ne s’intégrait pas vraiment dans celle-ci. C’est par elle que l’angoisse et le doute sont censés passer, mais elle est profondément antipathique et semble tout juste bonne à atermoyer. Cela donne un récit très superficiel et donc jamais réellement intéressant.
L’atmosphère gothique de l’histoire n’a pas le temps de se déployer, le mystère point à peine qu’il est balayé net. Pourtant, la trame de fond n’est pas mauvaise en soi, elle n’aurait demandé qu’à être exploitée davantage. Tout le monde aime les histoires de fantômes… Quand on me promet du gothique, je m’attends à une ambiance qui s’opacifie au fur et à mesure, à une intrigue tortueuse et un style très travaillé, voire poétique. Je n’ai rien vu de tout cela.
C’est le style qui m’a le plus déçue. L’auteur abuse de phrases lapidaires sans verbe qui, au lieu de donner du rythme, se révèlent surtout très agaçantes pour le lecteur qui n’apprécie pas particulièrement le style télégraphique. En outre, de nombreuses coquilles (et pas des moindres) sont disséminées dans ces pages, ce qui est d’autant plus exaspérant que le texte est court.
Je m’attendais à beaucoup mieux.
Si vous voulez lire un roman court nettement plus typique de ce qu’est le gothique, je ne saurai trop vous conseiller À l’ombre des falaises de Chloé Bourdon, chez le même éditeur.
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Au moins c'est clair :-P Dommage, le titre me plaisait bien.
RépondreSupprimerClairement dispensable. ;)
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