Un roman d'Ariel Holzl publié chez Mnémos dans la collection Naos.
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Présentation de l'éditeur :
Merryvère Carmine est une monte-en-l'air, un oiseau de nuit qui court les toits et cambriole les manoirs pour gagner sa vie. Avec ses soeurs, Tristabelle et Dolorine, la jeune fille tente de survivre à Grisaille, une sinistre cité gothique où les moeurs sont plus que douteuses. On s'y trucide allègrement, surtout à l'heure du thé, et huit familles d'aristocrates aux dons surnaturels conspirent pour le trône.
Après un vol désastreux, voilà que Merry se retrouve mêlée à l'un de ces complots ! Désormais traquées, les Carmines vont devoir redoubler d'efforts pour échapper aux nécromants, vampires, savants fous et autres assassins qui hantent les rues...
« Une fantasy urbaine mordante et décalée, proche de l'univers de Tim Burton. »
Ariel Holzl a grandi dans la décadence acidulée des années 90. Les Soeurs Carmines est né d'une volonté de croiser les genres, de créer des rencontres inattendues entre ses sources d'inspiration comme Neil Gaiman, Edgar Allan Poe ou Stephen King. Le Complot des corbeaux est son premier roman.
Trois sœurs très différentes, une ville qui devient un personnage à part entière, des familles qui se battent pour le pouvoir, des complots incessants et une magie baroque… Tout lecteur de fantasy qui se respecte se dit qu’il a déjà vu ça, mais ne peut pas s’empêcher de tendre la main vers ce roman. Et il ne le regrettera pas.
Ariel Holzl a su créer un univers original, jouer avec les attentes du lecteur et les clichés. Sa Grisaille est une ville sombre et fascinante que l’on brûle d’explorer, digne héritière de toutes ces cités de papier qui ont marqué notre imaginaire. J’ai même été frustrée de ne pas en voir davantage.
Ses personnages sont plus caricaturaux, mais cela est pleinement assumé et ne veut pas dire qu’ils ne réservent pas quelques surprises. Comme la plupart des gens, j’imagine, j’ai adoré la petite Dolorine et me suis régalée des extraits de son journal. Sa naïveté délicieuse de petite fille, associée à ses caractéristiques tellement gothiques, en font un personnage génial. Elle compense largement l’antipathie provoquée par sa grande sœur Tristabelle. Celle-ci, beauté narcissique et sociopathe, a un potentiel humoristique certain, mais devient vite assez pénible… Cependant, c’est la sœur du milieu l’héroïne de ce tome, la gentille Merry, aspirante cambrioleuse des plus malchanceuses. Et elle m’a fait de la peine la petite Merry, à passer son temps à courir à droite et à gauche pour protéger ses sœurs… Il ne fait pas bon être trop gentil ou avoir de l’honneur à Grisaille !
On rencontre ici des guildes de voleurs et d’assassins, façon Pratchett, une aristocratie divisée en huit familles aux pouvoirs spécifiques, des cinglés en tous genres et une société retorse où tuer avant d’être tué est la règle, mais tout ça dans l’humour le plus noir plutôt que le gore. C’est tout ce que j’aime : un peu de famille Addams, de Burton, de Gaiman, mais juste de lointaines inspirations, comme une mélodie assourdie dont on reconnaît quelques notes à la volée. L’univers des sœurs Carmines est résolument original.
L’auteur a créé un background complexe, mais a le bon goût de ne pas l’étaler sous le nez du lecteur, il privilégie son histoire. Alors oui on aimerait en savoir plus sur la ville et ses habitants, mais ayant l’habitude de me plaindre copieusement quand les auteurs jouent aux guides touristiques sans développer d’intrigue, je ne peux qu’approuver son choix.
Le Complot des corbeaux est un roman de cape et d’épée flirtant avec les caractéristiques du gothique – personnages malveillants, assassinats sournois et secrets de famille, mais prend souvent les poncifs à contrepied. Certains passages sont vraiment très drôles, notamment le journal de Dolorine ou la bataille finale. J’ai passé un excellent moment.
En outre, la maquette est soignée avec ses silhouettes en guise de décorations de chapitres. C’est de l’ordre du détail mais ça réjouit la part la plus superficielle de ma personne.
La série est prévue en trois volumes, un par sœur, en accord avec la personnalité de chacune. À la fin de l’ouvrage se trouve un extrait du tome 2 consacré à l'aînée, à la première personne s’il vous plaît, contrairement au tome 1. On n’en attendait pas moins de l’égocentrique Tristabelle… Ceci dit, cela m’effraie un peu. Trista est un personnage cocasse, mais qui devient vite exaspérant, alors tout un roman en sa compagnie… Néanmoins, j’ai bon espoir que ce soit drôle et j’ai ouï dire que ce serait dans un genre assez différent, alors je serai au rendez-vous !
Ariel Holzl a su créer un univers original, jouer avec les attentes du lecteur et les clichés. Sa Grisaille est une ville sombre et fascinante que l’on brûle d’explorer, digne héritière de toutes ces cités de papier qui ont marqué notre imaginaire. J’ai même été frustrée de ne pas en voir davantage.
Ses personnages sont plus caricaturaux, mais cela est pleinement assumé et ne veut pas dire qu’ils ne réservent pas quelques surprises. Comme la plupart des gens, j’imagine, j’ai adoré la petite Dolorine et me suis régalée des extraits de son journal. Sa naïveté délicieuse de petite fille, associée à ses caractéristiques tellement gothiques, en font un personnage génial. Elle compense largement l’antipathie provoquée par sa grande sœur Tristabelle. Celle-ci, beauté narcissique et sociopathe, a un potentiel humoristique certain, mais devient vite assez pénible… Cependant, c’est la sœur du milieu l’héroïne de ce tome, la gentille Merry, aspirante cambrioleuse des plus malchanceuses. Et elle m’a fait de la peine la petite Merry, à passer son temps à courir à droite et à gauche pour protéger ses sœurs… Il ne fait pas bon être trop gentil ou avoir de l’honneur à Grisaille !
On rencontre ici des guildes de voleurs et d’assassins, façon Pratchett, une aristocratie divisée en huit familles aux pouvoirs spécifiques, des cinglés en tous genres et une société retorse où tuer avant d’être tué est la règle, mais tout ça dans l’humour le plus noir plutôt que le gore. C’est tout ce que j’aime : un peu de famille Addams, de Burton, de Gaiman, mais juste de lointaines inspirations, comme une mélodie assourdie dont on reconnaît quelques notes à la volée. L’univers des sœurs Carmines est résolument original.
L’auteur a créé un background complexe, mais a le bon goût de ne pas l’étaler sous le nez du lecteur, il privilégie son histoire. Alors oui on aimerait en savoir plus sur la ville et ses habitants, mais ayant l’habitude de me plaindre copieusement quand les auteurs jouent aux guides touristiques sans développer d’intrigue, je ne peux qu’approuver son choix.
Le Complot des corbeaux est un roman de cape et d’épée flirtant avec les caractéristiques du gothique – personnages malveillants, assassinats sournois et secrets de famille, mais prend souvent les poncifs à contrepied. Certains passages sont vraiment très drôles, notamment le journal de Dolorine ou la bataille finale. J’ai passé un excellent moment.
En outre, la maquette est soignée avec ses silhouettes en guise de décorations de chapitres. C’est de l’ordre du détail mais ça réjouit la part la plus superficielle de ma personne.
La série est prévue en trois volumes, un par sœur, en accord avec la personnalité de chacune. À la fin de l’ouvrage se trouve un extrait du tome 2 consacré à l'aînée, à la première personne s’il vous plaît, contrairement au tome 1. On n’en attendait pas moins de l’égocentrique Tristabelle… Ceci dit, cela m’effraie un peu. Trista est un personnage cocasse, mais qui devient vite exaspérant, alors tout un roman en sa compagnie… Néanmoins, j’ai bon espoir que ce soit drôle et j’ai ouï dire que ce serait dans un genre assez différent, alors je serai au rendez-vous !
[…] choix. Si j’ai fait de belles découvertes, nouveaux auteurs, nouveaux univers (notamment Les Soeurs Carmines d’Ariel Holzl), et apprécié les suites de mes séries fétiches (Meg Corbyn d’Anne […]
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