mercredi 25 mars 2020

Meilleurs ennemis

Un roman de Sally Thorne publié chez Harlequin.

Présentation de l'éditeur :
Le jour où Lucy rencontre son nouveau collègue, Joshua Templeman, elle n’en revient pas : il est à tomber ! Sauf qu’il ne lui faut pas plus de deux secondes pour découvrir qu’il est aussi froid, cynique, impitoyable… absolument détestable ! Alors, quand leurs chefs respectifs les mettent en concurrence pour une promotion, Lucy est prête à tout pour le battre. Car, si elle gagne, elle sera sa boss. S’il gagne… elle démissionnera. Autant dire qu’elle n’a pas le choix : elle doit gagner. Mais lorsque, un soir, dans l’ascenseur, ce traître de Josh l’embrasse fougueusement, elle est complètement déstabilisée. Se serait-elle trompée à son sujet depuis le début ? Ou est-ce une tactique de Josh pour lui faire perdre ses moyens ?
J’ai déjà lu une romance de Sally Thorne, Drague Interdite, qui ne m’a pas vraiment convaincue car l’infantilisation permanente du personnage principal féminin m’exaspérait. Cependant, comme les commentaires sur le net disaient combien Drague interdite était inférieur à son précédent roman, j’ai rangé le titre dans un coin de ma tête pour redonner une chance à cette autrice. 
Meilleurs ennemis part sur un postulat on ne peut plus classique de la romance : deux personnages qui se détestent vont finir par tomber amoureux. Bien qu’elle soit rebattue, je n’ai rien contre cette approche. J’aime bien voir des personnages s’apprivoiser. En revanche, je ne pense pas, au contraire de l’autrice, que la haine et l’amour soient interchangeables, loin de là. Des gens peuvent apprendre à se connaître et aller au-delà de leurs désastreuses premières impressions ou maladresses, mais quand on va trop loin dans la mesquinerie, les coups bas et les injures ou que les sentiments changent d’un coup sans qu’on sache vraiment pourquoi, ça n’est plus crédible. Pire, ça devient ridicule.
Ici, nous avons Lucy et Josh, tous deux assistants de direction dans une maison d’édition. Si on en croit ce que raconte Lucy, ce sont eux qui font tout le boulot, pourtant ils semblent passer leurs journées à se provoquer et à jouer à des jeux débiles plutôt que de travailler. Par exemple, au début du roman, Josh imite Lucy, il reproduit chaque geste qu’elle fait… Oui, on est en maternelle. Ceci dit, ça semble idiot mais pas bien méchant. Cependant, on apprend que Josh se montre régulièrement méprisant et moqueur envers Lucy que tout le monde aime. D’ailleurs c’est ce qu’elle ne supporte pas. Tout le monde l’aime, bordel ! Alors pourquoi pas lui ? Parce que Lucy est charmante, il faut que ça rentre dans votre petite tête, l’autrice y tient. Même ses défauts sont des qualités. Faites avec !
Ce genre de niaiseries est un peu saoulant, néanmoins le problème majeur de cette romance est surtout l’incohérence. Ni les mots ni les actes ne semblent avoir de valeur pour Sally Thorne. Par exemple, on nous dit que Lucy est tout à fait apte à se défendre toute seule, on l’encense pour cela, pourtant elle se laisse marcher dessus tout au long du roman. Ses rares colères contre Josh sont suivies d’une capitulation. Au mieux elle pleure auprès de sa patronne parce que Josh l’a détruite. Oui, elle utilise bien ce mot. Ce n’est pas un terme anodin, pourtant il semble l’être dans ces pages.
Dans un paragraphe elle a peur de lui, vraiment peur (elle pense qu’il est capable de la tuer), le paragraphe suivant parce qu’il la coince dans l’ascenseur et lui roule la pelle de sa vie, elle est folle de lui. Et quand je dis folle… Une vraie junkie, soudain elle n’arrive plus à se passer de lui alors qu’il la dégoûtait. Elle rôde en bas de chez lui, s’accroche à lui comme un bébé koala (ce n’est pas une métaphore, elle fait vraiment ça) et elle a juste peur qu’il la largue. Là je ne comprends plus… Il suffit qu’un homme soit beau et embrasse bien pour qu’on lui pardonne tout ? Cinq minutes avant tu avais peur qu’il te frappe, cocotte !
Lucy est un personnage tout en contradictions, mais des contradictions qui ne veulent pas dire grand-chose. Elles sont là juste pour remplir les pages… Elle harcèle Josh pour l’accompagner à un événement et ensuite elle tente de se défiler, sans vraie raison d’un bout à l’autre de cette partie de l’intrigue. Ce personnage n’a aucune logique. Mais on s’en fout, c’est une femme, on sait qu’elles sont comme les chats...
Quant à lui, c’est un cliché sur pattes. Il est canon, il passe sa vie à faire du sport pour être bien foutu, mais justement le pauvre chéri n’est apprécié que pour son corps. Et puis il a des problèmes avec son père… Alors il n’a pas confiance en lui. Cela est censé justifier le fait qu’il agisse comme un connard. Mais en vrai c’est un pervers narcissique. Il passe ton temps à « éduquer » Lucy. Il lui montre combien son style de vie est merdique parce que lui est parfait en comparaison et qu’une femme ne sait pas vivre toute seule, genre ne serait-ce que s’alimenter correctement. Voilà, voilà…
C’est tout à fait normal de menacer les hommes avec qui elle parle et de lui arracher son téléphone des mains. C’est très romantique (non, ça ne l’est pas, c’est un comportement de taré qui ne doit pas être encouragé !) Je ne cherche pas à transformer les romances en essais féministes, mais personne ne voit le problème ?
Je sais bien que les romances ne sont pas connues pour leur valorisation de la femme, mais quand même, à partir du moment où elles se modernisent, ne peut-on espérer une petite évolution et au moins qu’on n’infantilise pas autant les femmes ? Je sais aussi qu’il y a bien pire dans la description d’une relation malsaine (hello dark romance, plaie de la société), mais c’est d’autant plus perturbant que la façon dont se comporte Josh est présentée comme normale et romantique alors qu’elle est dangereuse.
Sally Thorne a un vrai problème avec ses personnages féminins. Elle nous présente ces femmes comme étant indépendantes alors qu’elles sont tout le contraire. Il n’y a pas de mal à s’appuyer sur quelqu’un, qu’on soit une femme ou un homme d’ailleurs, mais ici cela franchit une limite de manière très insidieuse. C’est malsain et destructeur de normaliser ainsi ce qui n’est rien d’autre que de la maltraitance psychologique. Toutes les déclarations d’amour du monde n’y changeront rien.
Meilleurs ennemis a eu tant de succès qu’il est en cours d’adaptation cinématographique. Cela me laisse perplexe.

jeudi 12 mars 2020

Seul un homme

Un roman de Vanessa Arraven, publié chez Pygmalion.

Présentation de l'éditeur :
La colère du peuple gronde à nouveau. Après les indignés et les Gilets jaunes, un troisième mouvement s'est levé : les envoltés. A Nantes, So Yun est une jeune femme issue d'une famille de militaires. Elle ne supporte pas les violences policières. Face à la faiblesse des institutions, elle se saisit d'un bokken, se masque et va dans la foule défendre les participants. Mais, prise entre deux feux, elle se refuse à frapper et se contente de dévier les tirs. Sirin est une envoltée de la première heure. Avec l'apparition de ce protecteur fantomatique, elle trouve un symbole qui lui donne de l'espoir. La jeune femme décide de le soutenir à sa manière : en en parlant sur les réseaux sociaux. Pourtant, comme tout le monde, elle est convaincue que leur mystérieux défenseur est un homme... Lors d'une manifestation, avant que So Yun ait eu le temps de s'équiper, un jeune homme est gravement blessé. Alors, tout bascule. Et la colère grandit, qui devient rage.
Vanessa Terral nous revient sous son nouveau nom de plume — Vanessa Arraven — avec un roman très actuel. C’est un plaisir de retrouver la plume de cette autrice qui fait toujours preuve d’intelligence et d’une grande sensibilité dans tous les sujets qu’elle choisit de traiter.
Seul un homme est à la fois un récit très différent – de l’anticipation avec juste une légère pointe de fantastique — et très cohérent avec tout ce que j’ai pu lire d’elle. J’y ai retrouvé son humanisme et sa façon si particulière de présenter toutes les nuances de gris. Elle ne choisit jamais la facilité.
Ce roman fait écho à notre situation actuelle et exprime le ras-le-bol d’un peuple en quête de changements, de justice et d’équité. La difficulté de se faire entendre et l’horreur des affrontements entre les militants et la police — des gens qui ne sont que des êtres humains, faillibles, dressés les uns contre les autres par un pouvoir injuste et cynique — sont parfaitement décrites. Comme quoi, on peut être une autrice engagée sans faire de propagande. C’est à notre bons sens que s’adresse l’autrice, à notre humanité.
Elle a créé des personnages à la personnalité subtile, à la fois forts et fragiles, qui essaient juste de rendre ce monde meilleur. Et ce fut un plaisir de les suivre (et de boire une tasse de kukicha avec eux. Ça faisait longtemps que je n’avais plus bu ce type de thé...)
Seul un homme est un roman qui se lit vite, il ne m’a duré qu’une journée, lu petit à petit dans les creux de mon emploi du temps, mais c’est un récit fort, humaniste plus que féministe, et engagé à côté duquel on ne peut passer. Il éveillera, je l’espère, un peu plus les consciences et aidera ceux qui cherchent désespérément leur équilibre dans le contexte actuel à retrouver un peu de sérénité.

mercredi 4 mars 2020

Mon cahier de recettes personnalisable

Un cahier pré-rempli, publié chez Évidence éditions.


En ces temps où les carnets et autres journaux créatifs sont à la mode, on trouve beaucoup de cahiers pré-formatés tels que celui-ci. Cela n’est pas un mal. C’est bien pratique pour les gens comme moi qui n’ont pas spécialement la fibre artistique ni de goût pour la déco. Enfin, vous pouvez toujours le décorer si ça vous tente, mais si vous n’avez pas de temps à perdre avec la mise en page, ce cahier comblera vos attentes.
Il est au format A5, ce qui selon moi est pile ce qu’il faut pour un cahier de recettes. Il est ligné, la présentation est soignée, sobre mais jolie et surtout il est pratique.
Les fiches de recettes sont évidemment le point fort de ce cahier. Il y en a plus d’une centaine et leur mise en page permet d’écrire de manière lisible. Mon problème avec ce genre de cahiers est en général le manque de place. Ici, les fiches sont suffisamment spacieuses et bien organisées. Sur le haut de la page on peut noter la difficulté, le coût de la recette, le nombre de personnes, etc. De petites choses utiles qui ne doivent pas prendre trop de place mais qu’on est content de voir en un coup d’œil. Les ingrédients sont du côté gauche, la préparation du droit. On a en emplacement pour l’évaluation de la recette et un autre pour des notes. Ce sont des fiches très bien pensées, on peut y mettre un maximum d’informations tout en privilégiant la lisibilité.
Si évidemment les fiches à remplir sont le plus important dans ce cahier, on trouve quand même d’autres petites choses. Il y a un lexique culinaire assez concis, une liste d’épices et une autres d’herbes aromatiques avec leurs utilisations habituelles. On trouve aussi un calendrier des fruits et légumes de saison bien pratique, même si selon votre région cela peut être sujet à de légères variations.
Enfin, vous trouverez des pages de notes en fin d’ouvrage et un sommaire au début. Malheureusement, il n’y a pas assez de place dans ce sommaire à compléter pour y répertorier toutes vos recettes. Oui, j’ai compté. Et on sait tous qu’un index est indispensable dans ce genre d’ouvrage. On peut toujours en coller un replié, mais ce n’est pas très pratique. C’est le seul défaut majeur que j’ai relevé. Cela mis à part, ce cahier est tout de même bien fait et il me sera fort utile.
Si on n’a pas envie d’un carnet libre, c’est une bonne alternative pour avoir quelque chose de carré et homogène sans trop se fatiguer.

mardi 3 mars 2020

Chroniques Verticales - Saison 2, épisode 6

Un feuilleton de Laurent Copet, publié chez Realities Inc.



Avec ce dernier chapitre, vient le moment de faire le bilan de cette seconde saison si riche en émotions. Si j’ai adoré la première, je dois dire que celle-ci est grandiose. De bout en bout, ces Chroniques Verticales m’ont passionnée. Laurent Copet y conte une aventure humaine de grande ampleur. Ses personnages sont fascinants. Ils peuvent à la fois vous choquer et vous émouvoir car la nature humaine est ainsi faite qu’un individu est capable du pire comme du meilleur. Cela est parfaitement rendu dans ce récit. On y rencontre des êtres inspirants, qui luttent pour leur survie autant que pour garder leur humanité, ainsi que d’autres qui se laissent plus facilement glisser vers la monstruosité et sont guidés par l’assouvissement de leurs pulsions. Pour autant, aucun personnage n’est totalement bon ou mauvais. L’être humain, dans des conditions extrêmes, se révèle à lui-même et c’est ce qui se passe ici. C’est ce qui, je pense, m’a fait lire ces chroniques avec une si grande attention.
Mais si les aventures des personnages m’ont passionnée, le monde dans lequel ils évoluent m’a aussi beaucoup intriguée. Depuis le premier épisode et ma découverte de la falaise ainsi que du clan, je m’interroge. Quelle est l’origine de ce monde vertical ? D’où viennent le clan et les créatures que le peuplent ? Et tant d’autres questions... 
Enfin, nous obtenons toutes les réponses qui nous manquaient et je ne suis pas déçue du voyage. L’auteur nous a glissé des indices au fil des chapitres et je suis contente de voir que je les avais attrapés au vol.
J’ai lu ces révélations avec fébrilité et les ai trouvées particulièrement bien amenées. La fin est peut-être un peu abrupte quand on s’est comme moi attaché aux personnages, mais je ne peux nier qu’elle est adaptée. Cet épisode est une excellente conclusion pour cette série qui restera gravée dans ma mémoire. J’espère avoir réussi à vous donner envie de la lire.

lundi 2 mars 2020

La Femme à la fenêtre

Un roman de A.J. Finn, en version audio chez Lizzie.
Lu par Gaëlle Savary.

Présentation de l'éditeur :
Elle a tout vu, mais faut-il la croire ?
Séparée de son mari et de leur fille, Anna vit recluse dans sa maison de Harlem, abreuvée de merlot, de bêtabloquants et de vieux polars en noir et blanc. Quand elle ne joue pas aux échecs sur internet, elle espionne ses voisins. Surtout la famille Russell – un père, une mère et un adorable ado –, qui vient d'emménager en face. Un soir, Anna est témoin d'un crime. Mais comment convaincre la police quand on doute soi-même de sa raison ?
La Femme à la fenêtre est un thriller, un huis-clos angoissant dont l’intrigue se met en place petit à petit. Et c’est tout ce que j’aime dans le genre.
On y rencontre Anna, cloîtrée chez elle depuis dix mois suite à un traumatisme. Anna regarde des vieux films, joue aux échecs en ligne, rumine son mal-être et… observe ses voisins via l’objectif de son appareil photo. Comme elle est la narratrice et que j’ai choisi de découvrir ce roman dans son format audio, cela a renforcé l’impression d’écouter les confidences de cette femme qui s’analyse, avec cynisme ou auto-apitoiement selon les moments. Malgré tous ses problèmes, Anna semble rester à flots, en tout cas avant qu’elle ne soit témoin d’une agression de l’autre côté de la rue. C’est une femme intelligente, qui se raccroche aux petites choses, mais qui souffre d’une profonde dépression, abuse des médicaments et de l’alcool. Qui pourrait prendre son témoignage au sérieux dans ce contexte ?
La façon dont A.J. Finn raconte cette histoire est vraiment agréable. On prend place dans le décor d’Anna, elle se raconte, son univers restreint, ses habitudes, sa famille absente, ses crises de panique… Et peu à peu on s’enferme avec elle. Le personnage est très crédible, je dirais même attachant. J’ai oscillé entre compassion et envie de l’assommer avec une de ses bouteilles de merlot. Mais j’ai toujours voulu la protéger…
Pendant une partie du roman, il ne se passe pas grand-chose de significatif, du moins semble-t-il. Je crois que ça peut gêner les lecteurs qui espèrent de l’action effrénée d’un bout à l’autre du récit, mais moi j’ai adoré cette lenteur et l’ambiance que l’auteur a su créer. J’ai expérimenté les angoisses d’Anna avec elle en la découvrant au fil de ses confidences. J’ai ressenti une grande, une immense, empathie pour cette femme.
Ce roman a été une lecture très perturbante. Je pense que le fait de l’avoir écouté plutôt que lu y a participé. Cela a contribué à renforcer cette ambiance de huis-clos dans lequel je me suis sentie piégée, comme Anna. Mais au-delà de l’aspect thriller du récit, j’ai été happée par les angoisses du personnage. Peut-être parce qu’elles font écho à certaines des miennes. Plus que le supposé meurtre, c’est cet élan d’empathie qui m’a donné quelques coups de poings à l’estomac de temps à autre.
En outre, l’agression dont Anna dit avoir été témoin n’est pas la seule énigme à résoudre. Qu’est-il arrivé à notre narratrice ? Pourquoi vit-elle seule dans cette grande maison ? Quel traumatisme l’empêche de sortir ? Avant qu’elle n’enlève un par un les voiles qui recouvrent son existence de recluse, vous pourrez tenter de résoudre ce mystère au fil des indices glanés dans ses confessions.
J’ai deviné certaines choses, été choquée par d’autres. C’est juste la bonne mesure pour se sentir futée mais apprécier quand même l’enquête.
Le récit est très prenant et en même temps on a parfois l’impression de s’enliser avec Anna dans les médicaments et l’alcool. De multiples références aux vieux films qu’affectionne tant la jeune femme se mêlent savamment aux événements.
Je suppose que le fait que le récit soit narré à la première personne fait de ce roman un de ceux qui se prêtent le mieux à l’adaptation audio. En tout cas j’ai adoré l’écouter et résoudre ce mystère en même temps qu’Anna. Enfin, avant elle puisqu’elle a collecté les indices pour moi, mais était trop éprouvée pour les analyser tout de suite. Ceci dit, se battre contre l’auteur, d’esprit à esprit, est le but de ce genre d’ouvrages et ce fut une excellente partie. Je dois admettre que parfois j’ai douté de ce que je j’avais entrevu. Mais mes tendances paranoïaques ont parlé… Cependant, il y a au moins une chose sur laquelle l’auteur m’a leurrée. Peut-être que je n’avais pas voulu la voir. Sans doute n’étais-je pas prête à la supporter… 
En tout cas, ce roman valait le coup. C’est un très bon thriller, bien écrit et qui ne laisse pas le lecteur passif.
L’interprétation de Gaëlle Savary est parfaite. J’ai déjà pu apprécier cette lectrice très expressive dans Vox, mais La Femme à la fenêtre donne une plus grande mesure à l’expression de son talent de conteuse. Cela a grandement participé à mon engouement pour ce roman.