mardi 22 mars 2022

La Crue, Blackwater ou l'épique saga de la famille Caskey T1

Un roman de Michael McDowell, publié chez Monsieur Toussaint Louverture.

Présentation de l'éditeur :

Pâques 1919, alors que les flots menaçant Perdido submergent cette petite ville du nord de l'Alabama, un clan de riches propriétaires terriens, les Caskey, doivent faire face aux avaries de leurs scieries, à la perte de leur bois et aux incalculables dégâts provoqués par l'implacable crue de la rivière Blackwater.

Menés par Mary-Love, la puissante matriarche aux mille tours, et par Oscar, son fils dévoué, les Caskey s'apprêtent à se relever… mais c'est sans compter l'arrivée, aussi soudaine que mystérieuse, d'une séduisante étrangère, Elinor Dammert, jeune femme au passé trouble, dont le seul dessein semble être de vouloir conquérir sa place parmi les Caskey.

Au-delà des manipulations et des rebondissements, de l'amour et de la haine, Michael McDowell (1950-1999), ¬co-créateur des mythiques Beetlejuice et L'Étrange Noël de Monsieur Jack, et auteur d'une trentaine de livres, réussit avec Blackwater à bâtir une saga en six romans aussi ¬addictive qu'une série Netflix, baignée d'une atmosphère unique et fascinante digne de Stephen King.

Découvrez le premier épisode de Blackwater, une saga matriarcale avec une touche de surnaturel et un soupçon d'horreur.

Tout commence avec la crue des rivières Blackwater et Perdido, violente, dévastatrice et sale, qui noie la petite ville de Perdido, Alabama. Et avec la crue arrive cette jeune femme étrange, dont les cheveux roux argile rappellent les eaux boueuses de la Perdido. Personne n’arrive vraiment à mettre un mot sur cette sensation bizarre qui étreint les gens mis pour la première fois en présence d’Elinor Dammert. Personne n’ose, sans doute, car il est évident qu’Elinor cache quelque chose et pas seulement l’ambition d’épouser Oscar Caskey, le meilleur parti de la ville.
Ce roman vous attrape dans ses filets des le début, alors que vous regardez, avec fascination, ce que les habitants de Perdido refusent de voir. Mais à leur place que feriez-vous ? Comment ne pas douter et chercher une explication rationnelle quand le fantastique surgit ainsi dans votre vie ? D’autant qu’au début du roman la ville est dans une situation critique. À cas exceptionnel, mesures exceptionnelles. Elinor a — commodément pourraient dire certains — perdu tous ses papiers ? Qu’à cela ne tienne, on ne va pas laisser une jeune femme si charmante dans la détresse. Elle trouve ainsi une famille et un travail, mais que veut-elle en réalité ? Qui est-elle ?
Ce roman se lit très vite et avec une certaine fébrilité. Michael McDowell ne perd pas son temps à semer le doute. Le lecteur sait qu’il se passe des choses bizarres et qu’elles n’ont aucune explication naturelle, mais les personnages, eux, ne veulent pas le voir. Se déroule sous notre regard ébahi le plan machiavélique et inéluctable d’une créature déterminée. A-t-elle des raisons plus complexes que sa nature de prédateur pour agir ainsi ? Telle est la grande question que je me suis posé pendant tout le roman et dont je brûle d’obtenir la réponse.
Que cela serve ou non ses desseins, cette créature renvoie aux habitants de Perdido leur petitesse et leur racisme. Et c’est là ce qui fait le relief de l’histoire : Elinor est peut-être un monstre, elle n’en demeure pas moins plus sympathique que les hommes faibles et les femmes caractérielles de Perdido. Personne n’a le beau rôle dans cette histoire. Et le fantastique se mêle l’air de rien à un quotidien morne, un fantastique glauque, un rien stressant, qui happe le lecteur et lui laisse un goût boueux dans la bouche.
La Crue est le premier d’une série de six romans dont les parutions s’échelonneront à raison de deux par mois d’avril à juin. Les romans sortiront directement en version poche, ce qui rend le tout très abordable, et est d’autant plus appréciable que les éditions Toussaint Louverture, accoutumées à produire de très beaux objets-livres, ne dérogent pas à leur habitude. Les deux premiers romans de la série que j’ai entre les mains sont aussi superbes que leur contenu est prenant. En terminant le premier, je n’ai eu qu’une envie : me jeter sur la suite.

lundi 21 mars 2022

Anne de Green Gables

Un roman de Lucy Maud Montgomery publié chez Monsieur Toussaint Louverture pour les versions papier et numérique, chez Audible pour la version audio lue par Alison Wheeler.

Présentation de l'éditeur :

Cheveux désespérément roux, visage constellé de taches de rousseur, Anne Shirley est une petite fille curieuse, pleine d'énergie, souvent perdue dans ses pensées, parfois d'une gravité solennelle, sans aucun doute intemporelle. Difficile de résister à ce petit bout d'humanité de onze ans parfaitement imparfait, héroïne d'une série de romans qui a su conquérir des millions de lecteurs à travers le monde, Anne de Green Gables, écrit par Lucy Maud Montgomery, et dont le premier tome parut en 1908.

Orpheline à l'esprit vif, à l'imagination sans bornes et qui adore employer de "grands mots", Anne se retrouve par erreur chez Marilla et Matthew Cuthbert qui attendaient un garçon pour les aider à la ferme. Féministe involontaire, romantique impénitente, elle est impulsive, dramatique, maligne, drôle, et telle une authentique naïve, elle va bousculer le calme et la monotonie de la vie à Green Gables, en semant partout joies et rêveries, en dénichant la beauté dans les moindres recoins, en ne s'exprimant qu'en points d'exclamation, même dans "les affres du désespoir".

Il était une fois une petite orpheline romantique à l’imagination hyperactive envoyée par erreur chez des gens qui voulaient un garçon… Bien sûr ils vont s’en enticher, mais comment faire autrement ? Anne est très attachante. Rêveuse et étourdie, elle commet de nombreuses bêtises malgré sa volonté de bien faire. Ce roman qui raconte les débuts de sa vie à Avonlea et son passage de l’état de petite fille à celui de jeune femme presque adulte est un véritable bonheur. Les amitiés ou inimitiés de la fillette, sa propension à se perdre dans une imagination exubérante qui prête souvent à sourire, ses aspirations et ses mésaventures forment un récit délicieux aussi bien que réconfortant. Il y a là quelque chose qui nous ramène au temps plus insouciant de notre propre enfance, quand bien même elle serait très différente de celle d’Anne.
Vous connaissez forcément Anne Shirley, ne serait-ce que grâce à la dernière adaptation en date, très libre et néanmoins superbe, de ses aventures sur Netflix. Mais avez-vous lu ce classique de la littérature canadienne ? Si ce n’est pas le cas, je suis ravie de vous annoncer qu’Anne revient dans une nouvelle traduction. C’est un grand plaisir de la retrouver, d’autant plus que l’éditeur a pensé à rendre ce roman accessible dans différents formats.
Si vous voulez découvrir la vie d’Anne Shirley ce sera donc à votre convenance, soit dans un très beau livre, une édition vraiment soignée, élégante et au coût très raisonnable, soit une version numérique à petit prix, soit en audiolecture dématérialisée via audible. Voilà de quoi satisfaire tout à la fois les amoureux des beaux livres, les gens qui manquent de place, les malvoyants et les rêveurs qui aiment qu’on leur raconte de belles histoires.
Quand on aime, on ne compte pas, j’ai donc la version papier (et les suites parues jusqu’à présent. Ces livres sont tellement beaux qu’Anne elle-même en tomberait en pâmoison), mais je n’ai pas pu résister à la version audio après avoir écouté l’extrait. Celle-ci est vraiment très réussie et fut un plaisir à écouter. Alison Wheeler est une excellente narratrice, son interprétation possède la fraîcheur et l’enthousiasme parfaits pour ce roman. Je n’ai pas senti les chapitres défiler, même en connaissant l’histoire. Cela m’a convaincue de me procurer les prochains volumes en audio aussi, même si je suis un peu désappointée de savoir qu’ils seront narrés par d’autres personnes.
Quoi qu’il en soit, je vous encourage à profiter de cette belle réédition pour découvrir ou redécouvrir ce superbe classique.

lundi 14 mars 2022

Meurtres et charlotte aux fraises - Les enquêtes d'Hannah Swensen T2

Un roman de Joanne Fluke, publié chez Le Cherche Midi pour la version papier et Audible pour la version audio. Celle-ci est lue par Flora Brunier.

Vous pouvez aussi consulter mon avis sur le premier tome.



Dans cette suite directe du roman précédent, Hannah est bien décidée à laisser les enquêtes et les cadavres derrière elle. Son travail au Cookie Jar lui prend beaucoup de temps et elle doit en outre jongler entre ses deux prétendants et son rôle de juge dans un concours de pâtisserie télévisé dont les retombées médiatiques seront aussi importantes pour sa ville que pour son commerce. Mais peut-être que, comme le pense sa mère, elle est vouée à attirer les cadavres car elle va en trouver un de plus et se sentir obligée de mener l’enquête pour aider une amie.
Cette écoute a été bien plus agréable que celle du volume précédent. Elle m’a accompagnée pendant mes séances de pâtisserie de fin d’année et m’a apporté son lot de nouvelles recettes à tester. Je ne suis toujours pas une grande fan de la personnalité d’Hannah (on sent quand même beaucoup que l’autrice a le double de l’âge de son personnage… Je veux bien qu’Hannah soit un peu old school, mais c’est parfois déroutant), cependant j’aime bien sa sœur Andrea (moins pimbêche dans ce tome) et j’ai apprécié de les voir faire équipe. Elles sont très différentes l’une de l’autre et se complètent bien. En outre, leur relation évolue. Dans la vie réelle, elles seraient plus un boulet qu’une aide pour la police, mais passons, on ne lit pas ce genre de romans pour le réalisme. Certes, il y a des cosy mysteries plus construits et je les préfère, mais une lecture/écoute zéro cerveau c’est bien aussi parfois, surtout quand on mesure des ingrédients pendant qu’Hannah fait parler ses voisins. Il ne faut pas attendre trop de logique ni de suspense de cette enquête. Disons qu’elle fait son job en étant distrayante et que son ambiance hivernale m’a ravie.
Il est plaisant de retrouver des personnages que l’on connaît déjà, cela donne une impression de familiarité et permet de s’immerger plus facilement dans le récit quand on l’écoute au lieu de le lire et qu’on veut faire autre chose en même temps. L’autrice a choisi d’explorer une piste secondaire du précédent tome, ce qui est une bonne idée. Certains personnages méritaient d’être davantage développés et de se retrouver sur le devant de la scène.
J’ai nettement plus apprécié ce volume que le premier, bien qu’il souffre de défauts assez similaires. Cela est surtout gênant vers la fin car l’autrice fait un copier/coller des mêmes ressorts scénaristiques pour mettre en scène son dénouement. On comprend bien avant Hannah ce qui se passe. Elle est très, très lente à la détente, au point qu’on a envie de la secouer, et se met une fois de plus dans le pétrin de manière stupide.
Les amours d’Hannah sont en toile de fond et n’ont pas grand intérêt. Elles émergent en pointillés de temps en temps et je m’en serais bien passée tant ses relations avec ses deux soupirants manquent de naturel. Elle est tiraillée (un bien grand mot) entre Norman le dentiste sympa et Mike le flic bourru (avec qui elle a noué une relation sans même qu’on sache trop comment puisque cela s’est passé hors champ. Et on se demande aussi pourquoi car il est exécrable, mais c’est une autre affaire.) On sent bien qu’aucun des deux ne lui plaît vraiment et on dirait que l’autrice a cherché à cocher des cases dans un cahier des charges… Ceci dit, ce n’est pas la part la plus importante de l’intrigue, donc il est assez facile de passer outre.
Ce roman m’a donné ce que j’attendais, ni plus ni moins. J’apprécie toujours de trouver des recettes entre les chapitres et quand j’aurai besoin d’un livre pour accompagner mes heures de tricot et/ou de pâtisserie il est fort probable que je continue cette série.

jeudi 10 mars 2022

Un éclat de givre

Un roman d'Estelle Faye, publié chez ActuSF.

Vous pouvez également consulter mon avis sur la suite : Un reflet de lune.

Présentation de l'éditeur :

Paris devenue ville-monstre, surpeuplée, foisonnante, étouffante, étrange et fantasmagorique. Ville-labyrinthe où de nouvelles Cours des Miracles côtoient les immeubles de l’Ancien Monde. Ville-sortilège où des hybrides sirènes nagent dans la piscine Molitor, où les jardins dénaturés dévorent parfois le promeneur imprudent et où, par les étés de canicule, résonne le chant des grillons morts. Là vit Chet, vingt-trois ans. Chet chante du jazz dans les caves, enquille les histoires d’amour foireuses, et les jobs plus ou moins légaux, pour boucler des fins de mois difficiles.

Aussi, quand un beau gosse aux yeux fauves lui propose une mission bien payée, il accepte sans trop de difficultés. Sans se douter que cette quête va l’entraîner plus loin qu’il n’est jamais allé, et lier son sort à celui de la ville, bien plus qu’il ne l’aurait cru.

Dans un futur délabré survie une petite enclave parisienne, vestige d’une humanité qui envers et contre tout persiste. Au cœur de ce Paris fantasque et pour le moins rétrofuturiste les luttes de pouvoir sont légion entre les différentes corporations qui se sont formées pour mieux s’approprier des territoires et assurer leur pérennité. Et bien sûr ce lieu est le terreau idéal pour les sectes, à tendance apocalyptique de préférence, et les superstitions en tous genres.
Il y a une certaine poésie dans la dérive de cette ville-monde — ville-monstre parfois — et dans les diverses strates qui ont abouti à ce résultat. La façon dont Estelle Faye a réorganisé l’espace et donné corps à une ville où cohabitent, non sans heurts, un passé — dont les échos s’échelonnent en couches hétérogènes comme pour mieux perdre le lecteur entre moyen-âge et siècle des lumières — et les ruines d’une technologie futuriste souvent délétère ou devenue obsolète est fascinante. Pour moi, Un éclat de givre est sans nul doute son chef-d’œuvre.
Dans ce monde en déliquescence navigue Chet, artiste et un tas d’autres choses à ses heures perdues — il faut bien payer le loyer et l’art ne nourrit pas son homme, même à deux siècles du nôtre. Ce personnage à lui tout seul vaut la rencontre : genderfluid, résolument pansexuel et sans doute trop sentimental pour son propre bien, il a une fâcheuse tendance à se mettre dans le pétrin et à y entraîner ses proches. Il est aussi attachant qu’exaspérant. Malgré tout ce qu’il peut prétendre, il a des valeurs et se soucie des autres, néanmoins il est aussi très centré sur lui-même et surtout sur ses désirs. Chet est un être qui vit à travers ses sens plutôt que sa raison. Cela peut le rendre assez déroutant parfois. Il semble fait de multiples éclats qu’il peine à rassembler.
Il est insaisissable et perdu dans une intrigue aussi labyrinthique que sa ville. Si l’humanité vivote depuis un siècle (recluse, tassée sur elle-même sans savoir s’il existe d’autres colonies), il n’en faudrait pas beaucoup pour anéantir l’enclave. Or il fait chaud, très chaud. Pourtant une partie de la population, en proie à une nouvelle drogue, ne semble pas incommodée par la canicule. Chet, bien malgré lui, va se trouver mêlé au complot quand on lui demande de dénicher un dealer. Jusqu’à ce que l‘affaire lui devienne personnelle et que la survie de l’enclave en dépende.
Vous découvrirez dans le sillage de Chet une végétation pleine de surprises, loin d’être toutes agréables, des créatures étranges entre mythes et manipulation génétiques et des enfants aux pouvoirs psychiques qui jouent les marionnettistes. Vous verrez aussi qu’apocalypse ou pas, l’humanité garde les mêmes travers.
Comme vous l’avez compris, j’aime particulièrement Un éclat de givre et c’est toujours un plaisir de le redécouvrir, d’autant plus dans une belle édition et avec une nouvelle en bonus.
Ladite nouvelle ne m’a pas séduite, cependant sa qualité n’est pas en cause. Elle est très mélancolique, romantique au sens littéraire du terme, mais dérangeante, en tout cas pour ma sensibilité. Si vous aimez cet univers, elle devrait toutefois vous plaire.

mardi 8 mars 2022

12 mois avec mes ruches

Un ouvrage pratique de Gilles et Paul Fert, publié chez Rustica.

Présentation de l'éditeur :

Interventions et visites de vos ruches, suivi de la bonne santé de vos abeilles, récolte du miel et de la propolis : autant d’astuces, d’idées et conseils judicieux pour prendre soin de vos ruches et de vos abeilles avec brio !

Cet ouvrage vous guide mois après mois et geste après geste pour vous aider dans la réussite de votre année apicole.

Toutes les clés pour réussir !

Gilles Fert est un apiculteur professionnel installé dans le Béarn. Il élève et sélectionne des reines depuis une trentaine d’années et participe à différents programmes internationaux de formation, de développement de l’apiculture et de conservation d’abeilles locales.

Paul Fert est diplômé de Sciences-Po Bordeaux et apiculteur depuis 2015. Son rapport d’expertise sur l’histoire et les évolutions de la filière apicole française fait aujourd’hui l’objet de conférences et d’interventions à travers toute la France.

Comme son titre l’indique, cet ouvrage est organisé chronologiquement. Après une introduction et un résumé des activités apicoles au fil de l’année, on trouve le détail mois par mois de ce qu’il faut savoir et faire pour veiller sur les ruchers. Il offre un bon apport d’informations pour les amateurs qui souhaitent débuter avec leur première ruchette ou ruche, mais possèdent déjà les bases élémentaires. Si vous en êtes aux prémices de votre intérêt pour l’apiculture, notez-le pour plus tard car il vous sera très utile et consacrez-vous à l’acquisition de connaissances plus basiques avant d’y revenir.
Les auteurs ont choisi de construire leur livre sur le format de l’année civile, ce qui a le mérite d’être clair pour tout le monde car les opinions divergent sur le découpage de l’année apicole. L’ouvrage est très bien fait, composé de paragraphes concis mais clairs, d’encarts qui dynamisent la mise en page en offrant de bons compléments ainsi que de nombreuses photos. Aussi concis soit-il, ce livre est très complet et permet de savoir en un coup d’œil tout ce dont on a besoin pour une période donnée car on trouve à chaque fin de chaque chapitre un résumé des pratiques associées au mois.
Vous trouverez dans ce livre une mine d’informations sur — pour donner quelques exemples — les races d’abeilles, les prédateurs et parasites, avec l’évocation de méthodes pour s’en prémunir, le choix, le nettoyage et le remplacement du matériel, la bonne conduite du rucher selon la saison, les produits dérivés du miel, ainsi que plein d’autres astuces, certes dans une forme succincte mais assez complète pour vous être précieuse et utile.
C’est un ouvrage très didactique, de niveau intermédiaire, excellent comme aide-mémoire quand on débute.