Les Gardiens des éléments T1 de Rachel Caine, publié chez éclipse.
Présentation de l’éditeur :
Joanne Baldwin appartient a l'ordre des gardiens des éléments. Grâce à leurs pouvoirs extraordinaires, ils protègent l'humanité des colères de mère nature. Sans eux, les éléments nous auraient anéantis depuis longtemps. Mais quand Joanne est accusée de meurtre, et que les éléments se retournent contre elle, sur qui peut-elle compter ?
Je me suis dit que ça allait changer un peu. Je trouvais originale et vraiment intéressante l’idée de ces gardiens des éléments et de cette magie météorologique un brin scientifique.
Et puis, si on se fie au résumé de quatrième de couverture, ça a l’air sympa, n’est-ce pas ?
Eh bien au final non, ou en tout cas pas pour moi.
J’ai apprécié le début, cette façon agaçante qu’avait l’auteur de nous propulser tout de suite dans l’action sans rien nous expliquer du problème de Joanne. Elle ne distille les informations qu'au compte-goutte et pas n'importe quand ni en vrac. C’est frustrant, mais agréable aussi de voir l’intrigue se tisser lentement, à son rythme, sans égards pour un lecteur qu’en général on chouchoute trop à mon goût en lui servant toujours tout sur un plateau.
Tout ça c’est très bien, sauf qu’en dépassant la centaine de pages j’avais compris depuis un bon moment déjà qu’il s’agissait plutôt pour l’auteur de faire du remplissage que de respecter le rythme de son histoire grâce à ce procédé stylistique…
De fait, le récit traîne en longueur et est émaillé de répétitions. Joanne s’enfuit et a un souci, Joanne s'en sort, Joanne s’enfuit et a encore un souci (plusieurs fois le même d'ailleurs), Joanne s'en sort encore… Les pièges s’étoffent un peu au fil de l’histoire, mais sont néanmoins très prévisibles. Je sais bien que si elle ne se dépatouille pas à chaque fois il n'y a pas d'histoire, mais il faut admettre que c'est quand même très répétitif. Ça ne commence à bouger un peu qu’à la moitié du livre et même le dernier tiers qui est pourtant bourré d’action n’a qu’un intérêt relatif, tout est un peu facile et le style n’est pas génial.
Le récit est écrit à la première personne et donc centré autour de Joanne, ce qui nous prive d’un développement des personnages secondaires qui aurait été bienvenu car d’une part ça aurait été une bouffée d’oxygène, même si le cerveau de Joanne semble ouvert à tous les vents, et puis d’autre part ça nous aurait permis d’en savoir plus sur leurs motivations et implications dans cette histoire qui, soumises à l’interprétation de l’héroïne, sont souvent assez obscures. (Pourquoi vont-ils m’aider ? Mais parce qu’ils sont tous amoureux de moi bien sûr… Entre autres choses…)
Je n’ai vraiment pas réussi à apprécier Joanne qui manque de crédibilité et qui aime décidément beaucoup s’écouter parler, voire énoncer des faits en boucle.
Seuls quelques flashbacks, petites histoires dans l’histoire plutôt plaisantes, ont contribué à nourrir ma patience et à me faire avancer dans cette lecture. Cependant, je ne m’en suis pas vraiment sentie récompensée en refermant le livre et je ne lirai donc pas la suite. D'ailleurs, ce volume peut tout à fait se suffire à lui-même, ce qui est quand même une bonne chose.
Et puis, si on se fie au résumé de quatrième de couverture, ça a l’air sympa, n’est-ce pas ?
Eh bien au final non, ou en tout cas pas pour moi.
J’ai apprécié le début, cette façon agaçante qu’avait l’auteur de nous propulser tout de suite dans l’action sans rien nous expliquer du problème de Joanne. Elle ne distille les informations qu'au compte-goutte et pas n'importe quand ni en vrac. C’est frustrant, mais agréable aussi de voir l’intrigue se tisser lentement, à son rythme, sans égards pour un lecteur qu’en général on chouchoute trop à mon goût en lui servant toujours tout sur un plateau.
Tout ça c’est très bien, sauf qu’en dépassant la centaine de pages j’avais compris depuis un bon moment déjà qu’il s’agissait plutôt pour l’auteur de faire du remplissage que de respecter le rythme de son histoire grâce à ce procédé stylistique…
De fait, le récit traîne en longueur et est émaillé de répétitions. Joanne s’enfuit et a un souci, Joanne s'en sort, Joanne s’enfuit et a encore un souci (plusieurs fois le même d'ailleurs), Joanne s'en sort encore… Les pièges s’étoffent un peu au fil de l’histoire, mais sont néanmoins très prévisibles. Je sais bien que si elle ne se dépatouille pas à chaque fois il n'y a pas d'histoire, mais il faut admettre que c'est quand même très répétitif. Ça ne commence à bouger un peu qu’à la moitié du livre et même le dernier tiers qui est pourtant bourré d’action n’a qu’un intérêt relatif, tout est un peu facile et le style n’est pas génial.
Le récit est écrit à la première personne et donc centré autour de Joanne, ce qui nous prive d’un développement des personnages secondaires qui aurait été bienvenu car d’une part ça aurait été une bouffée d’oxygène, même si le cerveau de Joanne semble ouvert à tous les vents, et puis d’autre part ça nous aurait permis d’en savoir plus sur leurs motivations et implications dans cette histoire qui, soumises à l’interprétation de l’héroïne, sont souvent assez obscures. (Pourquoi vont-ils m’aider ? Mais parce qu’ils sont tous amoureux de moi bien sûr… Entre autres choses…)
Je n’ai vraiment pas réussi à apprécier Joanne qui manque de crédibilité et qui aime décidément beaucoup s’écouter parler, voire énoncer des faits en boucle.
Seuls quelques flashbacks, petites histoires dans l’histoire plutôt plaisantes, ont contribué à nourrir ma patience et à me faire avancer dans cette lecture. Cependant, je ne m’en suis pas vraiment sentie récompensée en refermant le livre et je ne lirai donc pas la suite. D'ailleurs, ce volume peut tout à fait se suffire à lui-même, ce qui est quand même une bonne chose.
"même si le cerveau de Joanne semble ouvert à tous les vents" J'adore!
RépondreSupprimerrhooo, mince. Il aurait pu me tenter, celui-ci, pour, comme tu le dis, son idée de départ... Mais si ça sent le remplissage, ça va pas me donner envie de m'y essayer !! Et sinon... Tu l'as lu en Turque, celui-là?!!! :p
RépondreSupprimerRose, ce n'est pas de ma faute si ton esprit n'est pas assez vif pour apprendre une langue plus compliquée que l'anglais, donc ne te venge pas de tes frustrations en insultant mon intelligence. :P Cela étant dit et pour en revenir au bouquin, tout comme son héroïne il ne manque pas d'air, mais pour l'un comme l'autre ce n'est pas dans le bon sens du terme. Beaucoup, beaucoup de brassage... Si tu tiens néanmoins à t'y essayer et puisque tu as pu apprivoiser la langue de Shakespeare (c'est quand même pratique pour un Caliban...) tu peux toujours miser sur le poche parce que très franchement ça ne vaut pas le prix du GF.
RépondreSupprimerBon, oui, je crois que je l'essaierai peut-être en poche, effectivement... Mais il ne sera pas dans mes priorités !! Et, effectivement, oui, madame, je maîtrise l'anglais :p Et j'avoue que ça m'épate complètement que tu lises des livres en espagnol! :)
RépondreSupprimerJe te vois venir, tu me flattes exprès pour avoir un extrait facile (et surtout en français) ce soir...
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