Un roman de fantasy contemporaine et urbaine de Diana Pharaoh Francis, publié chez Panini books, collection Crimson.
Pour ce que j'en sais, il s'agit d'une tétralogie et elle est terminée en V.O.
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Parfois, on choisit ses batailles. Parfois, ce sont elles qui nous choisissent… Autrefois, Max rêvait d’une carrière, d’un foyer, d’une famille aimante. Maintenant, tout ce qu’elle veut, c’est la liberté… et la vengeance. Une sorcière nommée Giselle a changé Max en guerrière d’une force, d’une rapidité et d’une endurance extraordinaires. Prisonnière de sortilèges Max n’a d’autre choix que de se battre, devenir l’arme personnelle de Giselle, et elle est mortellement douée pour ça. Max va devoir choisir entre la vie dont elle rêve encore et la guerrière qu’elle est devenue. Et prendre sa place du côté du Bien, si elle survit assez longtemps pour savoir de quel côté il s’agit…
À bien des égards, ce premier volume du Cercle des sorcières fut une bonne surprise. C’est une histoire distrayante car ne comptant que peu de temps morts. L’intrigue est plaisante et la mythologie que l’auteur a créée, ainsi que celle qu’elle a empruntée, forment un ensemble homogène, cohérent et plutôt riche. C’est une lecture parfaite pour l’été.
Il m’a été un peu difficile d’entrer dans l’histoire au début, justement à cause de la complexité de la mythologie, mais c’est elle qui s’est révélée être la part la plus originale et intéressante de ce récit sur le long terme. Dans Le Cercle des sorcières, coexistent toutes sortes de créatures magiques, mais elles sont réparties en deux groupes bien distincts pour ce que nous en dit l’auteur : les Divins et les Prodiges. Les premiers, semble-t-il, sont plus puissants que les seconds.
Giselle est une Divine, elle est, comme toute puissante sorcière, maîtresse d’un sanctuaire et a à son service des Lames d’ombres et des Lances solaires. Ces guerriers magiques, humains transformés en Prodiges et liés à leur sorcière par des sortilèges de contrainte, ont des particularités. Si leur sorcière leur offre des pouvoirs dignes de super-héros, les Lames d’ombre sont sensibles à la lumière du soleil, même quand elle est réfléchie par la lune. Elle les brûle jusqu’à les faire fondre ou les embraser. Alors que les Lances solaires, quant à elles, sont littéralement empoisonnées par l’obscurité. C’est un concept qui m’a bien plu, comme la hiérarchisation des races mythiques.
Bien que plaisante en règle générale, la mythologie se révèle quand même un rien faiblarde par moment. Je suis un peu psychorigide sur certains points, voir une Cailleach qualifiée d’ondine, même si elle reste une dame d’hiver avec des particularités rappelant fortement sa légende d’origine me fiche les nerfs en pelotes. Ce sont les aléas de l’adaptation, ça plaît ou ça ne plaît pas selon les gens. Cependant, comme l’ensemble est cohérent je veux bien passer outre pour une histoire qui change un peu de ce qu’on lit habituellement. Et, indubitablement, c’est le cas de ce roman.
Max, qui en est le personnage central, est la Lame d’ombre Prime de Giselle, c’est-à-dire qu’elle commande toutes les autres. Si le roman est entièrement écrit à la troisième personne, il est néanmoins focalisé sur elle la plupart du temps. Les rares chapitres qui ne le sont pas sont centrés sur Alexander, personnage que je vous laisserai découvrir par vous-mêmes.
Max est une Lame et elle est douée pour ça, elle semble d’ailleurs être un enjeu bien spécifique pour sa sorcière, mais nous n’en apprenons que très peu à ce sujet dans ce premier volume. Ce qu’il faut retenir, c’est la rancœur de notre héroïne contre la femme qui l’a arrachée, contre son gré, à son ancienne vie. Mais Max va se retrouver embringuée dans une histoire qui va la forcer à mettre de côté ses envies de vengeance.
Le vrai gros bémol de cette histoire est que notre Max, aussi sympathique qu’elle puisse être par certains aspects de son caractère, est une héroïne extrêmement stéréotypée. C’est une Mary Sue de base, surpuissante et increvable, plus encore que n’importe quelle Lame, et on ne sait pas vraiment pourquoi. Mais, surtout, comme toute Mary Sue elle est vénérée, adulée, par ses alliés comme par certains de ses ennemis, elle remporte toujours l’adhésion de tout le monde et ça c’est vraiment lassant. Il faut passer outre car à côté de ça l’histoire est plaisante et sincèrement j’ai vu pire dans le genre héroïne parfaite et insupportable, mais c’est une chose à savoir, si vous n’aimez pas Max, vous êtes mal barrés.
Quant à moi, je lirai la suite car la série est courte (une tétralogie c’est inespéré en ces temps où l’on privilégie les séries-fleuves), c’est une bonne lecture détente et l’intrigue qui se profile me semble prometteuse. Ceci dit, je pense qu’on peut tout à fait se satisfaire de la lecture du premier tome comme un one-shot.
Tu l'as lu la suite ?
RépondreSupprimerPas encore et ce ne sera sans doute pas pour demain. Je croule sous les lectures prioritaires en ce moment. Mais si ça te dit de le lire, je peux te le filer.
RépondreSupprimerje les ai... je voulais juste savoir si tu voulais les deux autres lol !
RépondreSupprimerLes grands esprits se rencontrent. ;) Mais je veux bien.
RépondreSupprimerfaery mode j'ai pas tout compris... Tu peux me les filer mais tu veux bien que je te les passe... face ahurie de faery... Pitié pour la blonde que je suis aujourd'hui entre autre... Je prépare un envoi ? ;)
RépondreSupprimerJe te proposais le premier en fait, je n'ai pas les deux autres.
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