A full-cast BBC Radio 4 dramatisation of Terry Pratchett & Neil Gaiman's celebrated apocalyptic comic novel, with bonus length episodes and outtakes.
According to the Nice and Accurate Prophecies of Agnes Nutter, Witch, the world will end on a Saturday. Next Saturday in fact. Just after Any Answers on Radio 4..
Events have been set in motion to bring about the End of Days. The armies of Good and Evil are gathering and making their way towards the sleepy English village of Lower Tadfield. The Four Horsepersons of the Apocalypse - War, Famine, Pollution and Death - are assembling.
Witchfinder Shadwell and his assistant Newton Pulsifier are also en route to Tadfield to investigate unusual phenomena in the area, while Anathema Device, descendent of prophetess Agnes Nutter, tries to decipher her ancestor's cryptic predictions.
Atlantis is rising; fish are falling from the sky; everything seems to be going to the Divine Plan.
Everything, that is, but for an unlikely angel and demon duo, who have been living on Earth for several millennia and have become rather fond of the place. If they are to prevent Armageddon they've got to find and kill the one who will bring it about: the Antichrist himself. There's just one small problem: someone seems to have mislaid him.
Adapted, sound designed and co-directed by Dirk Maggs (Neverwhere, The Hitchhiker's Guide to the Galaxy) this first ever dramatisation of Terry Pratchett and Neil Gaiman's novel features a large cast including Peter Serafinowicz, Mark Heap, Josie Lawrence and Paterson Joseph.
Good Omens, De bons présages en version française, est un roman écrit par Terry Pratchett et Neil Gaiman. Il a été adapté par Dirk Maggs en feuilleton radiophonique de 6 épisodes d’environ 30 minutes chacun et diffusé fin décembre 2014 sur BBC Radio 4. L’intégrale de ce feuilleton doit sortir en CD pour la fin janvier, avec en bonus 50 minutes non diffusées lors du passage radio.
Je l’ai écouté en ligne et, à l’heure où je poste ce billet, il est encore disponible, mais plus pour très longtemps. J’ai tant apprécié ce feuilleton que je me procurerai sans faute le CD. Cependant, avant de vous dire pourquoi celui-ci m’a tant plu, je pense qu’il est nécessaire de parler un peu de l’intrigue. Si écouter celle-ci en anglais ne vous tente pas, vous pourrez toujours lire en français la version romanesque qui vaut le détour.
L’Apocalypse aura lieu samedi prochain, j’espère que vous n’aviez rien prévu d’important. Aziraphale, un ange, et son compère Crowley (Rampa en français), démon de son état, aiment bien leur vie sur Terre, ils ont leur petite routine, s’entraident, peinards. Mais c’est sans compter sur leurs supérieurs qui ont décidé qu’il était temps de lancer la grande bataille, celle du bien contre le mal qui décidera de quelle force prendra le pas sur l’autre. Nos deux comparses vont évidemment s’en mêler, mais tout n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît, que ce soit concernant leurs plans ou ceux des autres…
Dans ce roman, ou ce feuilleton, vous trouverez un ange déchu qui a plus glissé que chuté, un ange bibliophile, des gamins tout droit sortis de nos vieux livres d’enfants, une sorcière pragmatique et le fantôme de son arrière-arrière-arrière-grand-mère qui était une obscure prophétesse, des chasseurs de sorcières, des cavaliers de l’Apocalypse à motos, un chien de l’enfer, une fausse médium et bien d’autres personnages hauts en couleur. Et peut-être bien qu’il y aura une Apocalypse, cela dépendra du bon vouloir d’un garçon de onze ans…
Good omens est un excellent roman à l’humour savoureux, mais aussi un récit intelligent, une merveilleuse collaboration entre deux auteurs que j’aime beaucoup. L’adaptation radiophonique est vraiment réussie et très proche du roman, tout en le modernisant un chouia. On ne s’ennuie pas une minute, j’ai beaucoup ri en écoutant ce feuilleton et j’y ai trouvé l’ambiance que j’espérais.
Le casting est tout simplement parfait, j’ai retrouvé grâce à toutes ces voix si bien choisies les personnages que j’avais imaginés. Les comédiens ont vraiment fait un super boulot. De surcroît, les auteurs nous gratifient d’une petite apparition dans le premier épisode, clin d’œil que j'apprécie.
Mon niveau d'anglais n’est pas terrible, mais le fait d’entendre sans voir m’a forcée à être plus attentive et, bien évidemment, connaître déjà l’histoire aide pas mal. Je ne me suis pas sentie larguée, j’ai suivi le récit et apprécié mon écoute.
Je vous conseille aussi bien le feuilleton que le roman. La traduction française a ses limites (je ne me suis jamais remise de Crowley devenu Rampa au mépris de la référence, bien que cela soit précisé en note par le traducteur), mais elle reste quand même relativement correcte.
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