mercredi 10 juin 2015

Les Cahiers du labyrinthe

Un recueil de nouvelles de Léo Henry, disponible en numérique aux éditions Dystopia.
Cet ouvrage est une réédition augmentée de la version papier parue aux éditions de l’Oxymore.


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Sommaire :




  • Les Mystères du Labyrinthe ou le Vertige de la Quête, Préface de Mélanie Fazi

  • Défait

  • Merry Élodie

  • Memory Lane

  • Art de la Fugue, pièce pour deux voix et un silence

  • Riches Heures

  • Notes pour un Labyrinthe

  • Ultimes Rinçures

  • Ex Nihilo Nihil

  • Ne la laisse pas s'enfuir

  • Inspire

  • La Chute d'Hamidärlah

  • Lettre Ouverte à cet Autre qui est Moi

  • L'Arbre de la vie

  • Marcheterre

  • D'autres viendront après moi

  • Ceci n'est pas ce que m'a dit Agathe

  • Nataraja

  • Les Crépuscules


Ah, les éditions de l’Oxymore et leurs merveilles… Que de nostalgie quand j’y songe !
Dans les plus profondes strates de la Bibliothèque, se cache une ligne d’ouvrages, les « petits » de l’Oxy, tranches sombres et récits marquants. Parmi ceux-ci, se trouve un exemplaire des Cahiers du labyrinthe, premier ouvrage de Léo Henry que j’ai lu et également son premier publié.
Le Fantastique est mon genre préféré et je garde une affection particulière pour ce recueil. C’est avec grand plaisir que j’ai découvert la version de Dystopia, qui comporte en outre quelques autres textes parus dans Emblèmes, revue thématique de l’Oxymore, et dans certaines de ses anthologies de la collection Emblémythiques. Comme son nom l’indique, celle-ci était consacrée aux créatures mythiques. Je suis heureuse que ces nouvelles aient été rééditées, même si ce n’est que sous forme numérique, et je vous invite chaleureusement à les découvrir.
Le nombre de publications en littérature Fantastique est très restreint dans nos contrées, mais la qualité est le plus souvent au rendez-vous. Ce recueil en est un exemple flagrant. À dire vrai, on y trouve aussi un peu de SF, mais, de mon point de vue, l’esprit des textes reste très Fantastique. Souvent sombres, pas forcément effrayants, ils sont intimes et poétiques.
Le Fantastique de Léo Henry est à la fois moderne et intemporel, imagé, mais ancré dans le quotidien. Les textes, évocateurs, pas forcément à chute, mais souvent troubles, doubles, laissent le lecteur pensif. Le ton est juste, posé, il invite avec subtilité à pénétrer ces univers qui, de prime abord, pourraient ne pas sembler engageants.
Le lecteur qui accepte d’entrer les yeux et l’esprit grands ouverts dans le labyrinthe a l’assurance de voir sous le voile terne une vérité insoupçonnable. On se perd, on se retrouve, accroché au fil que déroulent des récits enchevêtrés à des émotions toujours renouvelées. Dans ces textes, la fragilité de l’instant côtoie l’éternité et ils me bouleversent toujours autant.
En tournant les pages, vous passerez d’incursions dans la vie d’une étudiante mélancolique aux épopées oniriques de scénaristes d’un nouveau temps. Vous voyagerez dans l’inconscient d’un jeune garçon catatonique, vous égarerez dans les méandres tortueux d’une mémoire éclatée ou participerez au quotidien d’un émissaire de la Mort. Venez entrevoir des fées (peut-être), des poètes déchus et des dieux perdus (ou l’inverse), explorez les mystères de l’individualité et de l’identité ainsi que tant d’autres chemins de traverse.
Sous la peur, l’angoisse et la mélancolie, se cachent parfois la beauté et l’espoir. Mais l’inverse reste également valable. Lire ce recueil équivaut à saisir des poignées de vie qui s’écoulent comme du sable entre vos doigts.
Lisez-le.


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JLNND-Je-lis-des-nouvelles-et-des-novellas

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