Hippolyte est une ville cachée, peuplée uniquement de femmes qui font ce qu’elles peuvent pour survivre dans un monde hostile. Avec ces amazones du Far West, attendez-vous à de la violence, des attaques de convois monétaires, des trahisons et des personnages dénués de tout sens moral. En somme, quelque chose d’assez classique pour un western.
Je n’ai pas réussi m’impliquer dans cette histoire au scénario délayé. Je peux imaginer pourquoi ces femmes ont choisi de répondre à la violence par la violence, mais j’aurais aimé en apprendre davantage sur leurs parcours respectifs. Je déteste quand les auteurs créent beaucoup de personnages et ne leur donnent aucune profondeur. C’est très fouillis au départ et on sait à peine qui est qui à la fin. On nous bombarde de prénoms et ça s’arrête là. Il n’y a guère que Victoria et les deux autres femmes de sa famille qui sont un rien plus esquissées que les autres. Les motivations de personnages pourtant importants, comme Brooke pour ne citer qu’elle, nous restent étrangères. Je peux comprendre que ces femmes soient dures, vu leur vie, mais elles sont aussi inexpressives et inflexibles que du marbre. On ne peut pas ressentir d’empathie pour des personnages aussi plats, qui semblent eux-mêmes n’avoir aucun sentiment.
J’ai particulièrement détesté la gamine psychopathe. Elle est exaspérante durant toute la BD et la conclusion de son histoire est bâclée. Franchement, tout ça pour ça ?
Ce western féminin ne m’a pas convaincue du tout.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire