Un roman de Magali Lefebvre, publié chez Château âmes.
Au sortir de ses études, Émile Dupontel n’est pas vraiment pressé de se ranger. Son avenir est tout tracé, mais si le jeune homme a toujours docilement suivi les plans de ses parents, de ses études studieuses à la fiancée qu’on lui a choisi, il veut satisfaire un peu de ce goût de l’aventure qui sommeille en lui avant de céder à la pression sociale. Ses parents lui ont offert un tour d’Europe en récompense de ses excellents résultats et il entend en profiter. Émile est particulièrement attiré par les curiosités locales, les contes et légendes, les maisons hantées et autres superstitions… Aussi, quand il entend parler de Dunkelstadt et de son château maudit, il ne peut résister à l’attrait que ce lieu exerce sur lui. Cependant, si Émile est sceptique quant à la véracité de la légende locale, les habitants, eux, sont d’un autre avis.
La Captive de Dunkelstadt ravira les amateurs de romans gothiques et de fantastique, mais aussi de romance. L’ambiance est sombre à souhait et les mystères du château, de son spectre et de sa malédiction se dévoilent petit à petit. Cette lecture est parfaite pour l’automne et se lit bien trop vite. L’écriture de Magali Lefebvre est agréable, évocatrice et élégante.
L’ambiance d’un roman gothique en est la clé de voûte, mais les personnages font vivre l’intrigue. Si Émile semble un peu falot au départ, son personnage prend de l’envergure. Lui qui n’était pas vraiment prêt à devenir adulte, à s’impliquer, change et grandit. J’ai de surcroît beaucoup aimé les femmes de ce récit qui sont tout en nuances. À Dunkelstadt, les apparences sont trompeuses et les personnages ont davantage de profondeur qu’ils ne le laissent supposer de prime abord.
Si vous aimez les romans gothiques et les contes de Grimm, ce récit est fait pour vous.


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