mardi 2 juillet 2013

Cinq pas sous terre, Ep4 : Toute l'eau de mes larmes

Cinq pas sous terre est un feuilleton numérique en cinq épisodes (un par mois depuis avril,) écrit par Vanessa Terral et publié par les éditions du Petit Caveau.


La présentation de l’éditeur et mon billet sur le premier chapitre sont par-là.
Le billet sur le deuxième chapitre suit ici
Le billet sur le troisième chapitre est quant à lui par-là.


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La bonne nouvelle, c’est que Cinq pas sous terre va sortir en version papier vers la fin de l’année. C’est bien pour ceux qui sont réfractaires au numérique, mais aussi parce que c’est une chouette histoire et qu’elle le mérite. Pour fêter ça, l’auteur vous invite à voter pour choisir le sujet de la nouvelle bonus qui accompagnera la version papier. C’est sympa, n’est-ce pas ?
Vous pouvez voter jusqu’au 7 juillet et c’est par ici.


Enfin, en attendant, revenons à l’épisode 4.


Alors que l’épisode précédent a vu une partie de l’histoire de Jabirah s’éclaircir, pour le plus grand plaisir de la lectrice frustrée que je suis, le quatrième, quant à lui, change de cible pour rééquilibrer un peu la donne.
Ce chapitre est centré sur Muriel qui, à son tour, se dévoile, mais tout en gardant un peu de distance avec le lecteur grâce à une écriture à la troisième personne. Jabirah, quant à elle, nous contait les événements de manière plus intime dans les épisodes précédents, en s’exprimant à la première personne, en ne nous cachant rien de ses angoisses et coups de colère. Ce que nous ne savions pas, elle l’ignorait de même, alors que Muriel dissimule volontairement sa personnalité, ses motivations et ses buts. Pour quelle raison ? Vous le saurez en lisant ce chapitre.
Le récit est ici empreint de pudeur, il distille de quoi générer de l’empathie sans trop en faire et c’est ce que j’ai apprécié. La novella, qui plus est sous forme de feuilleton, tend toujours à grossir le trait quant au caractère des personnages et si on ne peut nier que ceux de Cinq pas sous terre n’échappent pas à la règle, l’auteur essaie au moins de colorer leur personnalité d’un peu de nuance. Ainsi le lecteur découvre, ou refuse de comprendre, une autre Muriel qui, tout en étant tellement opposée à Jabirah par certains points, lui ressemble aussi. Le parallèle entre les deux jeunes femmes est frappant, mais lui aussi nuancé. Il donne à réfléchir.
Depuis le premier épisode, je me demande ce qui se cache vraiment sous la froideur de cette très antipathique jeune femme. Celle-ci peut en effet se montrer adorable avec les esprits de son jardin, mais détestable avec… n’importe qui d’autre. En plus d’avoir un sens des priorités plus que personnel, elle est plutôt fuyante et n’a clairement pas la force de caractère de Jabirah. Ses maladresses n’ont eu de cesse de m’étonner, mais elles se comprennent aisément par la suite. Évidemment, on a tous deviné que Muriel a une histoire, qu’elle n’est pas simplement un mur d’indifférence et de détermination, et je n’ai pas été plus surprise que cela de l’apprendre. Découvrir ce qui a amené l’engeôleuse à ce qu’elle est à ce jour faisait clairement partie des promesses de ce récit et ça ne manque pas d’intérêt. Néanmoins, je suis restée un peu à l’écart.
Ce n’est pas un secret, ma préférence va malgré tout à Jabirah, son acolyte ne m’étant pas le moins du monde sympathique, malgré toutes les justifications qui peuvent être fournies à ses actes. Et de Jabirah il n’est que peu question dans ce chapitre, malheureusement. Ne reste plus qu’à attendre la fin, qui se devine prometteuse.

4 commentaires:

  1. "Pour fêter ça, l’auteur vous invite à voter pour choisir le sujet de la nouvelle bonus qui accompagnera la version papier. C’est sympa, n’est-ce pas ?" > Je sens la pointe d'ironie… :p Nan, mais je vais voir avec l'éditeur si les personnes qui ont été des lectrices fidèles et ont acheté les cinq épisodes peuvent recevoir la nouvelle bonus en plus. (Mais chut! Rien n'est encore fait.)

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  2. Pour une fois que je n'étais pas ironique ou sarcastique...

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    1. Une amie qui prend les épisodes m'a fait la remarque tantôt, et je me suis dis: "C'est pas faux…" Du coup, je me posais la question. ^^

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    2. Si j'avais eu à me plaindre je l'aurais fait ouvertement. Je suis une râleuse par nature et je ne manque jamais une occasion. Mais comme en fait je compte m'offrir la version papier et que je ne vois jamais plus loin que ma gracieuse petite personne, je n'ai pas songé qu'il y avait là de quoi pester. Grave erreur de ma part. Je pourrais la réparer avec un long monologue sur tous ces auteurs et éditeurs qui nous prennent pour des vaches à lait, mais non là ce soir je suis trop fatiguée et en plus Mercure est rétrograde. Ce ne sera que partie remise.

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