Un roman de Pierre Brulhet, publié chez Séma.
Présentation de l'éditeur :
Abandonné par une nuit pluvieuse, un bébé grandit parmi les Esprits du cimetière. Il connaîtra, dans ce lieu intemporel, l’Amitié et l’Amour.
Mais par leur incompréhension et leur cruauté, les Vivants voudront le forcer à vivre dans le monde réel, alors qu’une terrible menace plane sur le cimetière.
Un enfant qui grandit dans un cimetière, forcément, quand je lis ça, je pense à Nobody Owens. Pourtant, L’Enfant du cimetière ne possède que peu de similitudes avec le roman de Gaiman. Il est tout aussi fantasque, mais tend plus vers le Merveilleux que le Fantastique. Comme dans les contes, on ne se pose pas trop de questions, on accepte même les choses les plus bizarres ou illogiques. C’est aussi beaucoup plus enfantin et assez classique pour un ouvrage jeunesse.
Pierre Brulhet nous offre un récit tendre et mignon, qui ne recèle rien d’effrayant et plaira sans problème à un jeune public, même aux enfants qui ne sont pas friands d’histoires de fantômes. L’Enfant du cimetière est un ouvrage vraiment facile à lire.
L’ambiance est bon enfant, de mignonnes illustrations closent des chapitres courts, tout est fait pour rendre la lecture agréable. On suit volontiers le petit Yoann qui vit au rythme du cimetière et aimerait bien en découvrir plus sur ses origines. Avec lui, on apprend à connaître le lieu et ses résidents. Le moins qu’on puisse dire c’est qu’il y a plus de vie que de mort dans ce cimetière… Pour autant, j’ai eu beaucoup de mal à m’attacher à ces personnages.
C’est une histoire plutôt sympathique, mais qui est tout de même pleine de clichés. De mon point de vue, la littérature jeunesse est censée ouvrir l’esprit, pas le formater. Je reste donc assez dubitative face à cette lecture. Mais après tout je suis une adulte...
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