Un roman de Lia Vilorë, publié aux éditions du Petit Caveau.
Vous pouvez également découvrir les chroniques des tomes précédents :
- Vampires d'une nuit de printemps
- Vampires de sorcellerie
Vous pouvez également découvrir les chroniques des tomes précédents :
- Vampires d'une nuit de printemps
- Vampires de sorcellerie
Présentation de l'éditeur :
Moi, Lía Fáil, j’ai beau être une Éternelle sans peur ni reproches, j’ai un gros problème d’ordre existentiel. Je vous explique : vous vous rappelez du Vampire ? Le papa éternel serial-killer-esque d’Amaël qui a fait la une des journaux de L.A cet été ? Eh bien, techniquement, je suis censée sauter de joie d’avoir été sauvée de ses crocs. Sauf que NON ! Hélas, même pas le temps de prendre en main ma dépression, ou d’encaisser l’Amaël 2.0 qui n’a même plus besoin de moi et me fait même des cachotteries. Nop ! Parce que 1 : le briseur de mon cœur est en ville pour vendre son œuvre, mon travail. Et 2 : en cadeau pour NOËL, Amaël (A-MA-ËL) essaie de ME couper la tête ! J’ai forcément dû faire un fumble épique quelque part entre les scénarios « Le vampire dont vous êtes l’héroïne » et « Une décapitation pour Noël » de cette maudite campagne vampirique.
Attention, cette chronique contient quelques informations concernant les tomes précédents.
Ce fut avec grand plaisir que j’ai retrouvé les vampires de Lia Vilorë. J’éprouve pour eux une certaine tendresse et j’attendais cette suite impatiemment.
L’autrice prend le temps de nous rafraîchir un peu la mémoire dans le prologue, ce qui n’est pas du luxe dans mon cas. Ma lecture du tome précédent date quand même d’il y a trois ans… Pour autant, je n’ai pas eu trop de mal à me replonger dans cet univers loufoque mais néanmoins complexe.
Après les événements de Vampires de sorcellerie, Lía Fáil est affaiblie mais elle n’aura pas le temps de souffler pour autant. Sa relation avec Amaël n’est pas au beau-fixe et ses responsabilités de Maîtresse vampire sont lourdes à porter.
Ce troisième tome est le pivot de la série. On bat les cartes et on redistribue. Ou plutôt c’est Max qui le fait. Ce roublard avait plus de coups d’avance qu’on pouvait le croire… Voir que les dominos qu’il a lui-même placés continuent de tomber bien après son départ est délectable et montre à quel point la série tout entière a été bien construite. J’ai d’emblée eu un faible pour ce personnage — certes manipulateur mais extrêmement brillant — et voir sa présence planer au-dessus de sa dernière disciple me console de sa disparition.
Comme ses prédécesseurs cet opus est donc riche en révélations et en retournements de situations. On ne s’ennuie jamais avec cette série. Comme d’habitude, les personnages doivent résoudre un mystère et sauver leur peau. On ne change pas une formule gagnante. La pauvre Lía est attaquée de toutes parts. Elle se trouve enfin face à son passé et il est temps pour elle de s’en délester. Au grand plaisir du lecteur qui attendait cela. Mais aura-t-elle le temps de s’en préoccuper quand son plus fidèle allié pète les plombs ?
J’ai apprécié le développement apporté aux personnages, Lía évidemment, mais aussi Gavin et des personnages plus inattendus. Bien entendu le roman est toujours plein d’humour et jalonné de références à la culture pop, ce qui contribue à le rendre agréable à lire.
Je n’ai à déplorer que quelques coquilles, dont une assez drôle pour un roman vampirique. Mais bref, cela s’oublie vite quand la lecture est aussi agréable.
Je ne me lasserai jamais de ces vampires et de la mythologie très personnelle et originale que Lia Vilorë a su créer et entretenir au fil des tomes. Cette série n’est jamais là où on l’attend et c’est ce qui fait son charme.
Maintenant je veux la suite.
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