Un roman de Sally Thorne, publié chez Harlequin.
Présentation de l'éditeur :
Darcy se sent piégée. Les dernières volontés de sa grand-mère sont très claires : si Darcy et son frère jumeau veulent toucher leur héritage, ils doivent rénover le cottage qu’elle leur a légué. Et qui son frère a-t-il choisi pour les y aider ? Tom, son meilleur ami. Un fruit défendu aussi connu sous le nom d’homme-idéal-crush-de-toujours que Darcy aimerait beaucoup croquer. Cela fait dix ans qu’elle s’arrange pour ne pas le croiser, car son frère a été très clair : Tom est hors limites, impossible pour elle de l’approcher sans déclencher une guerre nucléaire familiale. À présent, elle va devoir cohabiter pendant des semaines avec lui et feindre l’indifférence sous le regard soupçonneux de son frère. Une torture. D’autant que Tom est toujours aussi sexy mais surtout… célibataire.
Darcy a vingt-six ans, un problème cardiaque et un manque de confiance en elle phénoménale. Elle a laissé tomber son travail de photographe pour être serveuse dans un bar, elle fuit à l’autre bout du monde à la moindre contrariété, mais il faut la comprendre, elle n’est pas aidée par ses proches… Ils la traitent, il faut bien le dire, comme une incapable.
Petite, Darcy était celle que sa famille laissait à la maison avec sa grand-mère au moment des vacances, pour aller skier ou visiter Disneyland, problème cardiaque oblige. Alors forcément, en grandissant elle a développé ce caractère qui exaspère tant ses proches et surtout son frère jumeau. Tout un poème celui-là… Jamie est un connard narcissique qui passe son temps à la traiter de débile et de pute, mais ce n’est pas grave, c’est son frère, ça ne compte pas…
Vous sentez mon agacement, n’est-ce pas ? Eh oui, ce qui aurait pu être un livre sympa qui aide à passer le temps entre deux rendez-vous médicaux s’est révélé une source inépuisable d’exaspération. J’ai particulièrement détesté Jamie.
Elle est mignonne Darcy, elle a conscience d’être une petite conne trop couvée, mais c’est bien la seule qui assume ses défauts. Elle est amoureuse depuis l’enfance de Tom, meilleur ami qu’elle se dispute sans cesse avec son frangin, mais ne se trouve pas assez bien pour lui (il faut dire qu’on le lui rabâche). Et Tom ce cliché sur pattes, est bien gentil mais n’a pas assez de personnalité pour réagir. Alors forcément, quand ils se retrouvent en tête à tête pour rénover le cottage de grand-maman décédée, ça se tourne autour, ça se pose sans cesse les mêmes questions… Et ça pourrait être mignon, si ça ne devenait pas tellement lourdingue.
Néanmoins, ce que je n’ai pas aimé dans ce roman n’est pas l’histoire d’amour balourde, c’est la façon dont cette pauvre Darcy est traitée : trahie par tout le monde, traitée au mieux comme une enfant, au pire comme une crétine… Mais ce n’est jamais grave, parce qu’elle aime ces gens. Tout va bien dans le meilleur des mondes, l’amour gagne toujours à la fin et il justifie tout.
C’est dommage, ça aurait pu être l’histoire sympa et sans prise de tête que j’espérais.
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