samedi 3 novembre 2012

Contes du monde

Une anthologie publiée aux éditions du Riez.

Ce recueil constitue une fresque -émaillée de maints récits, de légendes oubliées, de contes modernes- de toutes les croyances, de tous les pays, de tous les temps. Une lecture passionnante sur un sujet ancestral.

Sommaire :
- L’Oiseau Roi & le Lion Magicien de Cyril Carau
- Viva Amor de Céline Guillaume
- L’Echine du Monde d'Yves Crouzet
- Vie & mort du Soleil de Vincent Milhou
- La fille aux clous d'Ambre Dubois
- Coccinelle de Christophe Nicolas
- L’histoire du chanteur mélancolique & de Jacques le dresseur de Feux Follets de Nico Bally
- Nach dem Krieg de Charlotte Bousquet
- Les Cinq Génies de Gabriel Feraud
- L’aquarium de Jules de Maëlig Duval
- Miroir Lune d'Andoryss Mel
- Tsigana – la Ballade de Katerina de Sandrine Scardigli
- Le Long Puits de Pierre Brulhet
- Vassilissa & le cavalier de l’aube d'Olivier Boile
- Des vacances si excitantes d'Elisa Dalmasso

De Berlin à Bagdad, en passant par la France, la Sibérie ou encore la Grèce, Haïti et Bahia, que ce soit à notre époque, en des temps immémoriaux ou même dans le futur, les auteurs de cette anthologie nous entraînent à la découverte d’un monde aux multiples dimensions, tout en nuances. Ces contes modernes prennent quelquefois leurs racines dans les mythologies ou les légendes des pays qu’ils nous font visiter, d’autres s’en détachent, certains en créent de nouvelles… Ce sont des textes très variés. On passe ainsi de contes porteurs d’espoir et chaleureux à d’autres plus obscurs, parfois effrayants ou tout simplement tristes. Qu’ils soient emplis de magie, bonne ou mauvaise d’ailleurs, ou des plus terre-à-terre ces récits sont toujours passionnants et poétiques.
Certains m’ont bouleversée, comme ceux de Charlotte Bousquet et d’Elisa Dalmasso, d’autres m’ont laissé le goût doux-amer de la tristesse et de l’espoir mêlés comme Coccinelle, que j’ai vraiment beaucoup aimé, ou encore L’échine du monde. J’ai particulièrement apprécié la poésie du texte d’Andoryss ou la délicieuse absurdité de celui de Cyril Carau et la magnifique Ballade de Katerina de Sandrine Scardigli. Je sais aussi que je me souviendrai encore longtemps de L’aquarium de Jules de Maëlig Duval qui m’a particulièrement touchée.
Il serait long et délicat de parler de chaque histoire présente dans ce recueil, pourtant j’en ai apprécié chacune, même celles que je ne mentionne pas dans cette chronique. C’est très rare pour une anthologie car il y a toujours quelques textes qui laissent au moins indifférent, quand ils ne déplaisent pas carrément.
Avec ces contes-là, on expérimente la lumière et l’obscurité, d’un seuil à l’autre, en même temps que l’on explore notre planète et on se rend compte que l’une comme l’autre sont les conséquences des choix que l’on fait.

A noter que 3€ sur chaque exemplaire vendu sont reversés à l'association Bibliothèques sans frontières.

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