Un roman d'Ariel Holzl, publié chez Slalom.
Cette série ne compte que deux tomes.
Le tome précédent m’ayant laissée dans l’expectative, j’ai préféré lire le deuxième dans la foulée, d’une part car je souhaitais connaître la suite et d’autre part car il m’a semblé plus judicieux de le lire tant que tous les indices que j’avais glanés étaient encore frais dans ma mémoire. J’ai bien fait. Ces livres auraient clairement mérité d’être réunis en un seul.
Cependant je dois avouer que j’ai moins aimé cette deuxième partie et je ne pense pas que cela soit dû à un trop long séjour dans cet univers tortueux. D’ailleurs, cette lecture ne m’a pris que deux jours, comme pour le premier volume.
L’histoire m’a semblé plus lente dans cette partie, toujours intéressante, cependant répétitive. Dans ce drame shakespearien, passions et égarements se répètent comme dans l’opéra éternelle de Khald. Cela fait sens à la fin, mais devient néanmoins lassant au fil des péripéties.
On en apprend davantage sur la cour des Ombres et le monde féerique, ce qui est appréciable. L’auteur tient ses promesses et réserve même quelques surprises. J’ai été ravie de voir que j’avais bien décodé plusieurs de ses références et bonne perdante quand je ne les avais pas vues venir.
Cependant Ivy est insupportable dans ce deuxième tome, ce qui a plombé ma lecture. Si j’étais toute disposée à lui pardonner sa naïveté dans le tome précédent car je la pensais justifiée, je croyais aussi qu’elle avait tiré des leçons de ses erreurs et grandit un peu. Elle avait d’ailleurs pris conscience de ses défauts et faisait face à son destin et aux épreuves avec plus d’opiniâtreté. Je m’attendais donc à la retrouver plus posée et tactique. Malheureusement il n’en est rien. Elle m’a semblé beaucoup plus puérile dans cette suite. Elle vit certes une situation compliquée, mais je doute que se plaindre continuellement et jouer les bravaches soit une solution… Elle se montre très prétentieuse, sans pourtant en avoir les moyens, et ressemble davantage à une enfant capricieuse qu’à une reine.
J’ai donc été quelque peu déçue par ce deuxième tome. Il est bien écrit et cohérent avec ce que l’auteur nous avait laissé entrevoir, mais assez plat d’un point scénaristique, notamment à cause du périple des personnages qui s’étire en longueur et répétitions. En outre, lesdits personnages m’ont semblé davantage caricaturaux dans cette suite. Cela fait sens avec la fin cependant et je garderai un bon souvenir de cette duologie.
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