Cette semaine, The Broke and the bookish nous propose de faire une liste des pires pestes que nous avons pu croiser au cours de nos lectures.
Il faut croire que je commence à prendre goût aux listes... D'autant plus que ça fait travailler ma mémoire... Si au cours d'une lecture je peux détester un personnage, j'oublie vite ce sentiment une fois le livre refermé. Alors je crois qu'il ne me sera pas facile d'arriver à dix et que mes choix ne seront peut-être pas très représentatifs. Mais bon, je vais essayer...
Il faut croire que je commence à prendre goût aux listes... D'autant plus que ça fait travailler ma mémoire... Si au cours d'une lecture je peux détester un personnage, j'oublie vite ce sentiment une fois le livre refermé. Alors je crois qu'il ne me sera pas facile d'arriver à dix et que mes choix ne seront peut-être pas très représentatifs. Mais bon, je vais essayer...
L'ordre n'a évidemment pas d'importance, faut pas trop m'en demander... D'autant plus qu'il risque d'y avoir des modifications si ma mémoire m'accorde un éclair de lucidité à retardement...
1 Hell, dans le livre éponyme de Lolita Pille. Elle est plus conne que méchante en fait... C'est une petite morveuse trop gâtée et imbue d'elle-même embourbée dans sa propre connerie...
2 Catalina dans Incantation d'Alice Hoffman. Jalouse, mesquine, traîtresse, perfide... Celle-ci a tout pour elle. Catalina m'inspire en général un profond dégoût.
Je commence déjà à racler les fonds de tiroirs, ça promet...
3 Il y en a une qui mérite bien de rejoindre ses consœurs : cette insupportable et détestable garce de Menary dans L'équilibre des ancres de Caroline Stevermer.
4 Rebecca dans Bridget Jones l'âge de raison. La peste de base qu'on est toutes programmées à détester.
Avec celle-ci je ne me mouille pas...
Avec celle-ci je ne me mouille pas...
5 L'institutrice dans Le château de Hurle de Diana Wynne Jones. J'aimerais bien en dire plus à son sujet mais ça gâcherait une partie de l'histoire pour les lecteurs potentiels...
6 Marina dans Les Combustibles d'Amélie Nothomb. Marina n'est pas à proprement parler une peste, mais ne serait-ce que repenser à elle me hérisse le poil. Alors que, très paradoxalement, je n'arrivais pas à me rappeler son prénom...
7 Estella dans De grandes espérances de Charles Dickens. Un joli prénom, pour une garce de premier ordre, même si elle est ce qu'on a fait d'elle, même si la vieille peau mériterait aussi de se retrouver dans cette liste...
8 J'hésite entre deux personnages de Mireille Calmel... Il y a cette chère Béatrice du Lit d'Aliénor, mais surtout cette garce d'Emma dans Lady Pirate. Ce sont toutes deux de grandes malades, mais Emma remporte quand même la palme...
9 Guenièvre.
Celle-ci est indubitablement un cas à part. En tant que personnage du cycle arthurien elle a été représentée de bien diverses façons, mais presque à chaque fois en personnage négatif. On a régulièrement fait d'elle une détestable créature, elle a été décrite comme dévoyée, perfide, égoïste, jalouse et destructrice, idiote ou encore croyante bornée limite fanatique, mais j'en passe, il faudrait des pages et des pages pour lister tous les défauts qu'on lui a prêtés.
Pour tout dire, j'ai toujours eu un peu pitié de cette pauvre Guenièvre dont la soi-disant dépravation a souvent servi à mettre en valeur les aspects positifs que certains auteurs voulaient accorder à d'autres personnages.
On a fait d'elle un obstacle vers le divin ou encore le déclencheur de guerres, de pertes irrémédiables et de tout un tas d'autres vilaines choses... Guenièvre n'a pas souvent eu droit à notre compassion.
Néanmoins, même si je crois qu'il faut aussi aller chercher plus loin que ce qu'on nous a souvent montré d'elle, Guenièvre fera partie de cette liste car force est de constater que certaines de ses représentations le méritent bien.
Celle-ci est indubitablement un cas à part. En tant que personnage du cycle arthurien elle a été représentée de bien diverses façons, mais presque à chaque fois en personnage négatif. On a régulièrement fait d'elle une détestable créature, elle a été décrite comme dévoyée, perfide, égoïste, jalouse et destructrice, idiote ou encore croyante bornée limite fanatique, mais j'en passe, il faudrait des pages et des pages pour lister tous les défauts qu'on lui a prêtés.
Pour tout dire, j'ai toujours eu un peu pitié de cette pauvre Guenièvre dont la soi-disant dépravation a souvent servi à mettre en valeur les aspects positifs que certains auteurs voulaient accorder à d'autres personnages.
On a fait d'elle un obstacle vers le divin ou encore le déclencheur de guerres, de pertes irrémédiables et de tout un tas d'autres vilaines choses... Guenièvre n'a pas souvent eu droit à notre compassion.
Néanmoins, même si je crois qu'il faut aussi aller chercher plus loin que ce qu'on nous a souvent montré d'elle, Guenièvre fera partie de cette liste car force est de constater que certaines de ses représentations le méritent bien.
10 Mama Elena, personnage de Chocolat amer de Laura Esquivel, est loin de pouvoir être qualifiée de "mean girl", mais même si je pourrais la remplacer par sa fille Rosaura, cette dernière ne lui arrive pas à la cheville. En effet, je n'ai jamais rencontré personnage plus fielleux que Mama Elena. Elle fait se terminer en beauté ce modeste classement.
Le top ten tuesday est un rendez-vous hebdomadaire organisé par The Broke en The Bookish.