C'est l'heure du bilan et force est de constater qu'il est bien léger cette année : 42 livres lus. Ce qui est à peu près le tiers de mon score habituel. Cela s'explique à la fois par des soucis de santé qui m'empêchent régulièrement de lire, mais aussi par un manque d'enthousiasme et peut-être quelques mauvais choix.
Si j'ai fait de belles découvertes, nouveaux auteurs, nouveaux univers (notamment
Les Soeurs Carmines d'Ariel Holzl), et apprécié les suites de mes séries fétiches (
Meg Corbyn d'Anne Bishop, Testaments de Jeanne-A Debats) ainsi que les recueils, anthologies et nouvelles que j'ai pu lire, ce sont quatre romans, des one shot, qui ont vraiment marqué mon année. En les listant, j'ai pu constater qu'ils ont d'autres points communs... Je vous laisse en juger.
Comme souvent, le livre d'entre deux années s'est révélé un excellent choix. Pour le passage de 2016 à 2017 il s'est agi de
La Terre qui penche de Carole Martinez.
J'ai aimé ce réalisme magique flamboyant, ces éléments de contes s'intégrant dans la réalité pour former une mosaïque complexe et surtout cette héroïne en quête d'elle-même.
Boudicca de Jean-Laurent del Socorro m'a passionnée. Je l'ai lu très vite, emportée dans cet univers mythique strié des songes initiatiques de cette héroïne emplie de failles et de doutes, mais aussi de courage et de volonté.
Déracinée de Naomi Novik est arrivé dans ma vie à un moment où j'en avais terriblement besoin. Cela a sans doute contribué à me le faire aimer, mais je pense qu'il m'aurait de toute façon séduite. Sa structure épisodique m'a permis de mieux me laisser absorber et d'oublier un temps mes soucis. Cependant, ce long conte, loin d'être aussi manichéen qu'on pourrait le croire, m'a surtout rappelé ce qui m'a donné le goût de la lecture durant l'enfance.
Le grand coup de cœur de 2017 est indubitablement
Mes Vrais Enfants de Jo Walton. Il m'est néanmoins difficile de vous expliquer pourquoi. L'autrice a réussi à rendre Patricia et ses deux vies bien réelles dans mon esprit, à rendre exceptionnel quelque chose qui ne l'est pas vraiment. Je parle des vies du personnages, pas des prouesses de Jo Walton qui prouve avec ce roman, s'il en était besoin, qu'elle possède un grand talent et une sensibilité hors normes.
Je ne vous parlerai pas des challenges, je n'ai guère avancé. J'espère me rattraper en 2018. Et même si je lis peu dans les mois qui viennent, si je peux compter au moins une lecture aussi merveilleuse que les quatre sus-citées, je me considérerai chanceuse.