jeudi 27 décembre 2018

Ilex aquifolium

Une nouvelle de Marie-Lucie Bougon, publiée aux éditions Realities Inc.

La version numérique est gratuite jusqu'au téléchargement des mille premiers exemplaires, alors profitez-en vite.

Présentation de l'éditeur : 
Les contes l’ont imaginée blanche, liliale, la chevelure ornée de douces étoiles de givre, le regard clair. Mais je peux désormais vous dire que la Reine des Neiges est une flamme rouge, une gemme écarlate livrée à l’inconstance des cieux, une torche vive. Je n’ai jamais trouvé le froid si différent de la chaleur : une même sensation jaillit dans cette intensité, dans cette foudre qui emplit le corps lorsque ces deux extrêmes ensemble éclosent. Toucher la neige, c’est toucher le feu, glacer sa chair jusqu’à ce qu’elle ne soit plus qu’une violente brûlure. Tenter de faire ployer le givre, c’est plonger dans un bûcher, périr dans une gerbe de flammes blanches. Je me souviens encore de la première fois que je vis de la neige à New Shanghai, au cours de cet hiver cendreux de l’an passé, le plus rude, disait-on, depuis presque cent ans...
Cette année encore, les éditions Realities Inc. nous emmènent à la redécouverte de Noël dans un lointain système solaire. Je vous invite au passage à lire De Rouille et de Glace, la nouvelle de l’an dernier que j’ai beaucoup aimée. De manière générale, leurs nouvelles de saison sont toujours de belles surprises. 
Dans Ilex aquifolium, nous faisons la rencontre d’Aran et Dee. Ils vivent sur une planète où tout est trop uniforme et ennuyeux. C’est une petite attention d’Aran pour sa compagne qui va leur en faire prendre davantage conscience et pousser Dee, très intéressée par les coutumes de l’ancien monde, à faire des recherches sur la symbolique de Noël. 
Ce texte est fort court, pourtant il semble s’étirer comme l’hiver. On ressent le froid, la chaleur du foyer, l’attente fébrile et on vit la quête des personnages. J’ai pris grand plaisir à savourer ce conte initiatique moderne. 
Marie-Lucie Bougon souffle sur les braises de vieilles croyances qui s’entremêlent et qui, bien au-delà de leur aspect religieux, peuvent parler à tout le monde grâce à leur nature symbolique. Ce récit nous invite à réenchanter notre quotidien en entretenant notre flamme personnelle avec des bonheurs simples, il nous invite à prendre le temps de ressentir. Nous avons besoin de symboles et de mythes dans notre vie autant que de froide logique et de raison. Non pour nous bercer d’illusions, mais pour nourrir cette part de notre esprit souvent laissée de côté. On n’est pas complet sans rêve et sans sensations. 
J’ai apprécié la réflexion portée par la nouvelle et relu avec plaisir La Reine des Neiges qui lui fait suite. Ce conte a toujours été l’un de mes favoris. Je ne me lasserai jamais de ce que je peux y redécouvrir. À n’en pas douter, Ilex aquifolium deviendra aussi l’un de ces récits que j’aime relire.

mercredi 26 décembre 2018

Pain d'épices

Tous les ans, je suis chargée de préparer le pain d’épices pour le réveillon. Croyez bien qu’avec un père pâtissier c’est plus qu’un honneur d’être considérée comme la plus qualifiée pour cette tâche. :P 
Bon, en vrai je le dois à mon palais plus qu’à ma technique. Un mélange d’épices s’ajuste au goût. Sans parler du choix du miel… 

Techniquement, ce n’est pas du vrai pain d’épices traditionnel, mais moi je l’aime comme ça. 

Bref. Si je vous présente cette recette aujourd’hui, c’est dans le cadre du challenge madeleine de Proust

Tranche de pain d'épices attendant sereinement d'être dévorée pour le petit-déjeuner.

Ingrédients : 

- 250g farine 
- 50g de sucre (celui que vous voulez. Après avoir longtemps utilisé de la cassonade, je suis passée au sucre complet. J’y laisse toujours macérer des gousses de vanille, mais vous pouvez vous en passer.) 
- 1 sachet de levure 
- 75g de beurre (ou de margarine) 
- 150ml de lait ou boisson végétale (ça fait des années que j’utilise du soja ou de l’avoine et ils ne s’en sont toujours pas aperçu...) 
- Deux œufs (ou pas, ajoutez alors un peu plus de lait). 
- 250g de miel (et ouais, rien que ça… Du bon miel hein, pas l’immondice vendue en bouteille.) 
Et les épices (Cuillères rases. Mesures à titre indicatif, en plus en vrai je mesure en creux de paume. Moi j’y vais à fond les ballons, mais t’es pas obligé de faire pareil, chacun ses goûts. :P ) : 
- 2 cuillères à soupe de cannelle 
- 1 cuillère à soupe de cardamome 
- 1 cuillère à soupe gingembre 
- 1 cuillère à café de badiane (anis étoilé) 
- 1 pincée de noix de muscade 

Préchauffez le four à 150°. 

Mélangez tous les ingrédients secs : farine, sucre, levure, épices. Si vous craignez que le mélange d’épices soit trop fort pour vous, attendez de verser la partie liquide de la préparation pour ajouter les épices et goûtez au fur et à mesure. 
Pour la suite, ne dites JAMAIS à mon père que je fais ça, il me tuerait : faites chauffer le lait, ajoutez le miel pour qu’il fonde, mélangez bien. Quand c’est homogène, rajoutez le beurre en morceaux et mélangez jusqu’à ce qu’il fonde. 
Attendez que ça refroidisse un peu avant de le verser, pour ne pas brûler votre levure. Mélangez bien. Goûtez pour ajuster les épices. 
Ajoutez les œufs (ou pas). Puis versez dans votre moule. 

La cuisson prend environ 45 minutes. Toujours à 150°, chaleur tournante.

lundi 24 décembre 2018

Calendrier de l'avent théiné - 4

Suite et fin du calendrier de l'avent. Je n'ai plus qu'à terminer ma tasse avant de foncer dans la dernière ligne droite des préparatifs de réveillon.
Je vous souhaite de très belles fêtes.



19 Ronde fruitée : thés noirs, orange, miel 
Ce thé fut une excellente surprise. Je n’attendais pas grand-chose du mélange orange-miel et finalement cela m’a beaucoup plu. C’est agréable, réconfortant, un bon thé de petit-déjeuner. 
Il est aussi très bon en thé glacé (les fonds de tasse, vous savez ce que c’est…) 
J’en rachèterai. 

20 Secret d’Aladin : thés verts, épices indiennes, gingembre, fleurs 
Un thé riche en épices, avec une pointe d’amertume qui vient du thé. Pour moi les épices passent bien avec le thé noir, mais pas du tout avec le thé vert. Je n’ai pas aimé. 

21 Sencha Calida : thés verts sencha et oolong, fruits rouges, groseilles 
Je connaissais celui-ci et je le trouve plutôt agréable pour un thé aux fruits rouges. Cela vient probablement du sencha. Il est très rafraîchissant. Il ne faut pas le laisser infuser trop longtemps, sinon il devient écœurant. 

22 Rooibos des Tropiques : rooibos, orange, fraise, noix de coco, fleurs 
L’orange domine dans ce bon rooibos, tandis que les autres parfums ajoutent de la douceur. Il est fruité à souhait et je l’ai beaucoup apprécié. 

23 Pêche abricotée : thés noirs, pêche 
Je n’aime pas cet arôme très artificiel de pêche qui est monnaie courante pour ce type de thé. Je le trouve très irritatif et écœurant. Ce thé peut être bu glacé, avec d’autres ingrédients pour l’atténuer, mais seul je le trouve meilleur chaud que froid. 

24 Thé de Noël : thés noirs, amande, cerise 
Et pour finir nous avons le thé emblématique de la marque. C’est pour moi le thé de noël idéal. J’apprécie particulièrement son parfum de cerise. J’en achète tous las ans.

jeudi 20 décembre 2018

Dans le monde pestaculaire (et terrib') de ma soeur Minnie et de son vilain lapin

Un roman de Lissa Evans, publié chez Poulpe Fictions.

Présentation de l'éditeur : 
Un lapin peut en cacher un autre... 
Lors d'une nuit d'orage, Fidge est transportée par magie dans un monde tout à la fois coloré et inquiétant : celui de l'album préféré de sa petite sœur, Minnie.
Elle a trois compagnons : deux d'entre eux sont bizarres (Ella, une éléphante violette joviale et déterminée et Dr. Carotte, un jouet en plastique sur roues, doté en ce monde d'un diplôme de médecine) et le troisième est son ennuyeux cousin hypocondriaque.
Pour rentrer chez elle, elle devra résoudre une série d'énigmes impossibles, puis défaire un cruel dictateur en peluche et sauver 3 000 Doubidous (oui, vous avez bien lu cette phrase).
Et le pire, c'est que toute cette histoire est de sa faute...  
"Dans le monde pestaculaire (et terrib') de ma sœur Minnie (et de son vilain lapin)", c'est de l'aventure, du danger, de l'amitié, et la crainte de ne jamais rentrer chez soi. Mais, c'est toujours drôle : envers et contre tout très drôle !

Rien que le titre donne envie, n’est-ce pas ? Et le roman est à sa mesure.
Comme toutes les grandes sœurs, Fidge est souvent exaspérée par les caprices de sa cadette. Minnie, quatre ans, n’en fait qu’à sa tête et n’a d’yeux que pour son doudou, Lapirouze, et son livre préféré : Le Monde des Doubidous, qu’elle voudrait qu’on lui lise à longueur de journée.
Et Fidge en a ras-le-bol des Doubidous, vraiment. Mais à la suite d’un accident, elle se trouve coincée dans leur monde en compagnie de Graham, son cousin qui collectionne les phobies, et de deux jouets déglingués. Et il s’en passe des choses dans le monde des Doubidous… Un dictateur a pris le pouvoir et Fidge doit le combattre pour espérer rentrer chez elle et retrouver sa sœur.
Le livre en lui-même est un bel objet, avec une jolie mise en page et des illustrations dans les marges. Cela rend le récit plus vivant. Et quelle chouette histoire ! Cela faisait longtemps que je n’avais pas lu un roman jeunesse aussi drôle et intelligent. Lissa Evans s’est montrée inventive. Elle manie l’absurde et le sarcasme, elle joue avec les références de l’enfance, tout en donnant aussi à son récit une dimension plus tendre et optimiste. Le roman possède ainsi plusieurs niveaux de lectures, mais tous sont accessibles à son public cible. Pas de mièvrerie dans cette histoire, cependant il y a de l’ingéniosité, de la combativité et de la loyauté à revendre. Ce texte véhicule de bonnes valeurs, sans faire la morale.
Les personnages sont très attachants et leurs caractères vraiment travaillés. On peut facilement s’identifier à Fidge, une héroïne lambda avec ses qualités et ses défauts. Cela fait du bien d’avoir un personnage féminin comme elle dans un roman pour enfants. Ella l’éléphante, la coach de vie de Minnie (!) est un personnage délicieusement positif sans être niais, elle fait ressortir les meilleurs côtés de ses compagnons. Et Dre Carotte, sous ses airs sévères, se révèle tout aussi importante et fine psychologue. Grâce à ces deux personnages, autant qu’au contexte, Fidge et Graham vont grandir dans cette histoire et retrouver l’équilibre qu’ils avaient perdu.
Tout en étant très distrayant et drôle, ce texte transmet de beaux messages à travers des métaphores habiles et accessibles. C’est très bien pour les enfants qui lisent tout seuls, mais il a également un beau potentiel pour de la lecture à haute voix avant le dodo. Même une adulte grande lectrice et blasée comme moi a adoré...

mardi 18 décembre 2018

Calendrier de l'avent théiné - 3



13 Hiver austral : rooibos, fruits rouges, mandarine
Enfin un rooibos ! Celui-ci est doux, reposant. Les fruits rouges dominent et il sent le bonbon. Il n’est pas écœurant.

14 Fruits de la passion : thés noirs, fruits de la passion, pétales de fleurs
Un thé qui tient ses promesses. L’arôme de fruits de la passion est très fort et entêtant, mais j’aime ça donc ce n’est pas un problème.

15 Étoile d’Orient : thé vert, épices, orange, chocolat
Un classique de Noël, pas trop chargé en épices. Il allie bien la douceur et l’acidité. C’est un thé agréable.

16 Balade en Bretagne : oolong, caramel au beurre salé, morceaux de caramel
La première chose qui m’a frappée dans ce thé est sa forte odeur de lait en poudre. Cela ne s’est pas démenti au goût, il est fortement lacté. Il m’a tout de suite écœurée. 
J’ai de loin préféré Caramel en fleurs, le thé du deuxième jour.

17 Earl grey supérieur : thés noirs, bergamote
Il ne détrônera pas mon favori (le Blue of London du Palais des thés), mais c’est un bon earl grey, tout ce qu’on peut attendre de ce type de thé.

18 Darjeeling Himalaya : thé noir
Un Darjeeling robuste, avec son goût de miel caractéristique.

On se retrouve dans une semaine pour les six derniers thés.

lundi 17 décembre 2018

Box Envoûthé Décembre 2018 - Lumières de Noël

Cela fait quelques années que j’achète la box de noël d’Envoûthé. C’est un cadeau de moi à moi que j’apprécie toujours. 
Honnêtement, celle de cette année n’est pas la plus élaborée que j’ai pu avoir, en revanche, les thés sont au top. 
La première chose qui m’a frappée à l’ouverture est une bonne odeur d’agrumes. 

J’ai piqué la photo sur le site d’Envoûthé et ce n’est pas par fainéantise, les miennes étaient trop moches. 

Le livret contient :
- Un édito qui explique le choix du thème et l’esprit de la box.
- Chaque thé détaillé : ses caractéristiques : origine, temps et température d’infusion, histoire…
On prend même la peine de nous expliquer comment obtenir la bonne température d’eau sans matériel. (Je n’en avais pas besoin, mais je trouve l’attention louable.)
- Des accords thé et mets (de peu d’intérêt à mon avis).
- Un petit mot concernant la surprise du mois et les partenaires.
- Le contenu de la box en résumé, avec les quantités. (Très pratique.)

Les thés : 
- Le bal des lucioles - Les Saisons du Thé - 14g 
- Lumières de Noël - 15g 
- Christmas tea - Dammann Frères - miniature 30g 
- Étincelle - Envouthé - 15g 
- Noël dans le bush - Jardins de Gaïa - 15g 
- Un pot de miel au matcha - La Maison du Miel 

La liste des ingrédients est plus complète dans le livret, mais je suis finalement un peu fainéante. Si vous avez besoin d’une précision, n’hésitez toutefois pas à demander. 

Noël dans le bush - Jardins de Gaïa
Rooibos bio poire cacao
Je connais bien ce rooibos, qui est disponible toute l’année sous le nom Dans le bush sans aucun changement dans la recette. 
Je l’apprécie beaucoup, c’est l’un de mes préférés de chez les Jardins de Gaïa, et j’en achète régulièrement. Il est fort en cacao, très doux et réconfortant. J’ai toujours trouvé qu’il sentait plus la pomme que la poire. 

Christmas tea - Dammann Frères
Thé noir, ananas, orange, caramel, marasquin 
Celui-ci est très connu. J’aurais préféré quelque chose de plus original (il faut dire que je venais tout juste d’en acheter 100g alors je manque d’objectivité...), mais c’est un bon classique et l’un de mes thés de Noël préférés. 
Le marasquin et l’ananas sont ses saveurs dominantes (pour mon palais en tout cas) et j’apprécie cette particularité qui change des thés forts en agrumes (ici l’orange n’est pas agressive) ou en cannelle qui sont souvent l’apanage des recettes de noël. 

Étincelle - Envouthé
Thé noir bio spéculoos 
Un thé qui sent bon la cannelle. Ça tombe bien, j’adore ça. Pour autant, ce n’est pas un bête thé noir à la cannelle, on sent aussi la douceur de la vanille et la richesse du cacao. Le mélange est bien équilibré et subtil, vraiment très agréable. C’est une bonne surprise pour un thé de ce genre qui peut sembler de prime abord vu et revu. Il est très bon. 

Le bal des lucioles - Les Saisons du Thé
Thé noir miel, lavande, bleuet, fraise
Ce thé me faisait très envie. J’ai pris le risque de le renifler malgré la lavande, et comme il sentait beaucoup la fraise des bois et le bleuet, je n’ai pas pu résister… Je ne le regrette pas, même si j’ai mal supporté la lavande, il est vraiment excellent. J’aime beaucoup Les Saisons du thé, leurs produits sont très délicats, avec une palette de saveurs complexe qui s’harmonisent toujours parfaitement, aucune ne prend le pas sur l’autre et on peut toutes les distinguer. 

Lumières de Noël - La Route des Comptoirs
Thé vert bio, honeybush, épices et agrumes
C’est le parfum d’orange de ce thé qui embaumait la box. 
À ma grande surprise, ce thé m’a plu. J’apprécie rarement les thés à l’orange, surtout ceux aux épices de noël, et je n’aime pas l’honeybush qui sent fort le pollen. Mais là c’était parfaitement dosé. Les agrumes, citron et orange, dominent dans ce thé, l’honeybush est perceptible sans agresser le palais et les épices ne corsent que légèrement le mélange. Cela donne un thé agréable, avec du peps mais tout en délicatesse. 

Miel au matcha 
Il se trouve que je m’y connais un peu en miel. J’ai essayé de n’avoir ni de trop grandes attentes ni d’a priori sur un miel aromatisé, mais je ne suis pas convaincue. 
Il s’agit d’un miel de printemps, type acacia, choix judicieux pour ce mélange. C’est un miel doux qui peut ainsi laisser le matcha prendre toute sa place. Pour autant, je n’ai pas beaucoup senti ce dernier, si ce n’est dans une pointe d’agressivité qui s’accorde mal avec la saveur sucrée du miel. Cela ne m’a pas plu.

mercredi 12 décembre 2018

Calendrier de l'avent théiné - 2



7 Secret de l’Himalaya : thés verts, baies de goji 
Il semble y avoir autre chose que des baies de goji dans ce thé, quelque chose de fruité que je n’arrive pas à définir. Cela le rend un peu écœurant, bien qu’il soit aussi très végétal et un rien amer. Il ne m’a pas plu. 

8 Thé des neiges : Thés verts et blancs, fruits rouges, pommes cuites 
Un thé très doux, qui sent surtout les fruits rouges, mais il a aussi quelque chose de floral. Sa palette de parfums est très délicate. Il me rappelle le thé Reine des neiges de chez Soleil. 

9 Balade en Flandres : Thés noirs et spéculoos 
Rien que l’odeur de ce thé suffit à mettre en appétit. Il sent le biscuit, pas spécifiquement le spéculoos, et il est très bon. C’est une boisson réconfortante qui peut aussi bien convenir au petit-déjeuner qu’au goûter. Ce thé est une de mes plus belles découvertes dans ce calendrier. 

10 Goût russe : thés noirs, bergamote, orange amère, écorces de citron 
J’ai une certaine affection pour ce type de thé, surtout quand il est bien citronné. Celui-ci m’a beaucoup plu. On sent le citron, mais également l’orange ; la bergamote est en note de fond. Le mélange est très agréable, pas agressif du tout. 

11 Quatre fruits rouges : Thés noirs, fruits rouges, morceaux de framboises 
Un peu plus de précision quant à la composition aurait été bienvenue… Enfin bref. 
En général je n’aime pas les thés aux fruits rouges, qui me semblent souvent trop chimiques et douceâtres. Celui-ci n’échappe pas à la règle. Il sent fort la framboise, alors ce n’est pas le pire que j’ai goûté. Néanmoins, je ne suis pas convaincue. 

12 Balade en Avignon : Oolong, morceaux de figues 
Étant allergique à la figue, je n’ai pas pu goûter ce thé.

On se retrouve dans une semaine pour les six thés suivants.