mardi 9 octobre 2018

Il était Temps


Tim a vingt-et-un ans quand il apprend que les hommes de sa famille peuvent voyager dans le temps. Il lui suffit de s’enfermer dans le noir, de repenser à un moment du passé et hop, le voilà prêt à rectifier une erreur et, peut-être, améliorer sa vie. Sur le papier ça a l’air chouette. Qui n’a jamais perdu son temps à refaire dans sa tête le scénario d’une mésaventure, sans pour autant avoir l’espoir de l’effacer ? Les « et si » nous empoisonnent souvent. 
Délesté de ce fardeau, Tim va peu à peu réécrire sa vie, se rendant petit à petit compte des limites de son pouvoir. Cela commence comme une bluette qu’on regarde sans trop s’investir, mais au fil du film les relations entre les personnages prennent du relief, s’éloignent de la simple comédie romantique et sonnent plus vrai. Il est assez émouvant, en fin de compte, de voir Tim évoluer et prendre confiance en lui, apprécier plus encore ce temps qui lui est pourtant moins compté qu’au commun des mortels. 
Les personnages secondaires sont tout aussi attachants, en particulier la sœur et le père de Tim. Ce sont vraiment les très forts liens qu’ils entretiennent tous les trois qui m’ont le plus touchée et m’ont fait pardonner quelques facilités scénaristiques. 
C’est le hasard, sous la forme d’une confusion concernant le titre, qui m’a fait enclencher la lecture et je ne le regrette absolument pas. Ce film qui ne paie pas de mine se révèle une très belle histoire sur l’amour, au sens large du terme, et le bonheur.

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