Une BD écrite par Ariel Holzl et illustrée par Alba Cardona. Publiée chez Jungle.
Cette jolie BD est un condensé de tropes fort communs en littérature jeunesse, mais ce n’est pas une mauvaise chose. Après tout, si ces tropes hérités des contes hantent toujours la littérature, c’est qu’ils ont encore des choses à nous dire. Ils sont les piliers des récits formateurs, ils accompagnent les personnages, aussi bien que les jeunes, lecteurs vers l’âge adulte.
Cette BD parle de découverte de soi, d’émancipation, de liens qui se créent dans l’adversité, d’héritage et de choix. Emma, personnage typique de ce genre de récits, n’en est pas moins attachante. Notre héroïne est une jeune fille vive et intelligente qui découvre un jour qu’elle a des capacités extraordinaires et va rejoindre une école tout aussi prodigieuse. Mais tout n‘est pas aussi rose que ce à quoi elle s’attendait.
L’intrigue mêle magie et lutte écologique et j’ai un peu eu l’impression de voir Captain Planet (si vous êtes plus jeunes que moi la référence ne vous parle pas. Vous ne perdez rien) à Poudlard… Les motivations des « méchants » de l’histoire restent obscures pour le moment, mais je gage qu’il reste beaucoup à découvrir.
Les personnages ne sont pas très développés, néanmoins ils ont du potentiel. Emma et les mauvais éléments est le premier tome d’une série, il est fort court et a surtout valeur d’introduction. Il charmera sans nul doute les jeunes lecteurs, toutefois en tant qu’adulte je trouve qu’il manque un peu d’ambition. Le récit est simple, mais les illustrations jolies. Le style me rappelle un peu celui de Maliki. Je lirai probablement la suite, pour voir si le scénario cache plus de secrets qu’il n’y semble de prime abord, ce qui est une possibilité, connaissant l’auteur.
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