dimanche 2 janvier 2011

Brida

De Paulo Coelho, publié chez Flammarion.

Brida, une jeune Irlandaise à la recherche de la Connaissance, s'intéresse depuis toujours aux différents aspects de la magie, mais elle aspire à quelque chose de plus. Sa quête l'amène à rencontrer des personnes d'une grande sagesse, qui lui font découvrir le monde spirituel: un mage habitant la forêt lui apprend à vaincre ses peurs et à croire en la bonté de l'univers; une magicienne lui explique comment danser au rythme du monde et invoquer la lune. Brida part alors à la rencontre de son destin. Parviendra-t-elle à réconcilier sa vie amoureuse et son désir de tout quitter pour devenir sorcière? Ce roman enchanté renoue avec des thèmes chers aux lecteurs de Paulo Coelho: le conteur y tisse un récit qui mêle amour, passion, mystère et spiritualité.

Ma dernière lecture de 2010... Que dire sinon que ce choix fut mal inspiré ?
En règle générale j'ignore les résumés qui souvent gâchent la lecture de l'ouvrage en dévoilant trop de secrets ou en trompant le lecteur... Celui de Brida, je l'ai survolé, en ne laissant pas trop les mots s'imprégner dans mon esprit, puis je me suis dit, pourquoi pas ? Ce que je peux en dire maintenant c'est que tout en n'étant pas inexact, puisqu'il qu'il raconte l'essentiel de l'histoire, il peut la faire paraître un brin plus intéressante qu'elle ne l'est vraiment... Oh, ce n'est pas que j'en attendais beaucoup... Je savais déjà que le style de Paulo Coelho n'est pas une merveille de finesse, mais il m'a semblé plus plat et plus lapidaire encore qu'avant. L'histoire en elle-même est tissée de platitudes, le psychologie des personnages m'a laissée perplexe et j'ai chaque fois peiné à reprendre ma lecture. Si je l'ai terminée c'est, mon espoir de voir la situation évoluer s'amenuisant de page en page, pour lire le récit de l'initiation de la jeune femme, par curiosité pour ce genre de sujet et aussi parce que je n'avais ni le temps ni la concentration nécessaire en ce tourbillonnant mois de décembre pour une lecture qui demandait plus d'implication.
Car il faut dire aussi que ce livre-ci se lit vite, les chapitres sont courts, la mise en page est aussi aérée qu'une piste d'aéroport et la taille de la police d'écriture immense... Quand on est migraineuse et qu'on souffre de troubles de la vision c'est parfois appréciable et je savais à quoi m'en tenir, mais une mise en page honnête aurait ôté au minimum 100 pages à ce roman qui en pèse 300... Je me dis qu'il doit en aller de même pour l'Alchimiste en grand format... C'est en version poche que j'ai lu ce dernier. Il avait au moins le mérite de contenir une histoire, qu'elle plaise ou non, qu'on accroche ou pas au côté mystique du récit. Dans Brida il n'y a pas d'histoire, pas vraiment, c'est décousu et sans intérêt, plat et commercial, en plus d'être mal écrit. Avec en prime un mysticisme de supérette... À éviter donc.

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