samedi 2 juillet 2011

Novae

Une novella d’Élisabeth Ebory, publiée chez Griffe d'Encre.
Cliquez sur le lien pour lire le résumé de quatrième de couverture et/ou le premier chapitre.

C'était mon achat coup de tête d'avril, compulsif, hors budget, irraisonné. J'ai à peine effleuré le premier chapitre, (je ne les lis jamais vraiment avant d'avoir le livre entre les mains sinon ce départ raté, cette lecture retardée, pèsent de tout leur poids sur la suite de l'histoire dans laquelle je peine alors à retourner) et j'ai néanmoins su qu'il me le fallait.
Il s'en est écoulé du temps depuis avril, n'est-ce pas ? Beaucoup de temps pour écrire ce billet...
J'ai su dès les premières pages que ce livre serait important pour moi et il m'a fallu le temps de digérer cette lecture. Et puis... Que pourrais-je en dire qui soit à la hauteur de ce qu'elle m'a apporté ?
Quand j'y songe, cette histoire me semble écrite pour moi, mais je vais tenter d'oublier les considérations personnelles pour cette novella qui mérite bien que je parle d'elle et non de moi.

Je ne vais pas vous raconter l'histoire, mais...
Une fillette étrange, au regard trop clair, que l'on tient à l'écart du monde et qui pourtant s'échappe dans des rêveries colorées, une jeune femme qui se tait par choix, mystérieuse et solitaire, un peintre charmeur, clairvoyant, perspicace. Et d'autres encore qui marchent sur des fils au-dessus du vide, sans savoir que ceux-ci forment une toile sous le firmament...
Des fils d'argent, sortilèges et destins entrecroisés, des étoiles filantes et des éclats de rêve... Des personnages qui peuvent tomber à tout moment ou s’empêtrer dans le piège de la toile... Une vision fugace ou l'incertaine esquisse de rêves que l'aube a chassés... C'est cela Novae et c'est bien plus encore. C'est impossible à raconter, si difficile à partager.... Il faut la lire, tout simplement.
L'écriture est délicate, ciselée, poétique, c'est un vrai bijou. Et le récit l'est plus encore.
J'ai été happée par cette histoire que j'ai lue si vite, trop vite, tournant fébrilement les pages pour savoir enfin ce qu'il allait advenir de ces personnages auxquels je me suis tant attachée. J'ai marché avec eux au-dessus du vide en oubliant jusqu'à mon effroi et quand j'ai refermé ce livre lu trop vite, il m'en est resté une grande nostalgie qui a mis du temps à s’évaporer pour ne plus laisser que l'éclat du rêve. Un éclat que j'aimerais partager avec vous en vous incitant à lire Novae.

Et j'ajouterai pour finir que :
J'aime Griffe d'Encre. J'aime la qualité de leurs ouvrages. Celle des textes, bien sûr, mais également celle de l'objet livre lui-même et de la façon dont il met le texte en valeur.
Pas la moindre faute, pas la moindre petite coquille dans cet ouvrage. Pour cela un grand merci.

18 commentaires:

  1. Moi aussi, j'aime Griffes d'encre, c'est vraiment très bien et beau ce qu'ils font. J'avais beaucoup aimé la nouvelle d'E. Ebory dans Aube et crépuscule. Et j'ai hâte de défaire les cartons pour remettre la patte sur A l'orée sombre qui attend sagement d'être lu.

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  2. ♥ Griffe d'encre. Le prochain qui m'attend c'est Loar. Je me le garde pour les vacances.

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  3. Ca y est, je l'ai emprunté à l'excellente bibliothèque pas loin de chez moi. Je fini de lire les Loups de Prague d'abord (franchement pas mal) et hop ! avant fin mai, Novae. :) PS : effectivement Word press s'amuse à se reparamétrer...

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  4. Une bibli qui a Novae en stock est forcément excellente. Ça a été un gros coup de cœur pour moi, j'espère que ça te plaira.

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  5. Moi aussi, je l'espère :D Ils ont quasiment tout les griffes d'encre là-bas, entre autres merveilles, c'est vraiment une veine !

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  6. Alors, avec un peu de chance, ils ont aussi La porte : petit conte sans philosophie de Karim Berrouka. Si un de ces jours tu as envie de lire un truc complètement barré, n'hésite pas. Tout en étant très différent dans le fond, ça me rappelle un peu l'esprit du Duel astral. (A ce propos, t'avais-je dis qu'à cause de toi le M. Lelièvre de Gretchen a fini par hériter du prénom Patricius ?)

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  7. Ah merci je regarderai en allant rapporter ceux du moment :) Mais... mais... ce n'est pas moi, tu sais qui l'ai prénommé comme ça, c'est Jonas... Tiens, si ça se trouve je devrais remettre la truffe dans ce recueil au lieu de traîner sur internet ^^

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  8. Oui, ils l'ont, si je suis encore en état de lire à la fin du mois, je l'emprunterai :)

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  9. Mais comment aurais-je lu ce texte si tu ne l'avais pas traduit ? Tu ne peux donc nier une certaine responsabilité...

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    1. Et quelle responsabilité... muahaha !

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    2. Tu as sur moi une influence des plus déplorables !

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  10. Je le sais... dire qu'il me faut l'assumer... c'est dur la vie quand même...

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  11. Si au moins j'arrivais à te convertir à la philosophie stomachodraconique, ça me consolerait...

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    1. Ah, pour ça... têtue comme tu es tu vas bien finir par y arriver. Dans quelques années.

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  12. Merci d'avoir renouvelé mon impulsion première de lire Novae. C'est un très beau texte :)

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  13. Tu sais combien j'aime partager mes coups de cœur. ;) Ça me fait penser (je ne sais plus si je te l'avais déjà dit,) mais Georgia Caldera va participer à un chat sur le site vampires et sorcières à 19h. Si des fois ça t'intéresse...

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    1. Merci, mais je vais sortir :) Bonne soirée, bises.

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  14. Profite bien de ta soirée. Bises.

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