Premier tome de la trilogie Fille d'Hécate.
Écrit par Cécile Guillot.
Publié aux éditions du Chat Noir.
Écrit par Cécile Guillot.
Publié aux éditions du Chat Noir.
Présentation de l'éditeur :
"Je croyais n'être qu'une étudiante ordinaire et sans doute trop renfermée. Et puis, il a eu cette expérience étrange, la découverte de mon don... Maintenant je dois apprendre à m'accomplir en tant que sorcière, développer mes pouvoirs et trouver ma place en ce monde. Tout aurait-été parfait s'il n'y avait pas eu ces cauchemars et ces malaises. Quelqu'un cherche à me nuire ! Mais qui pourrait bien me harceler ainsi ?
Et, pour ne rien arranger, j'ai aussi un mémoire à écrire pour valider ma dernière année de psycho. Ma vie n'est vraiment plus de tout repos !"
Maëlys nous ouvre les portes d'un univers étrange et déroutant, celui de la Wicca. La quête spirituelle qui est sienne va l'exposer à des menaces insoupçonnées. Surtout que le destin pourrait bien placer sur son chemin, les clés qui l'aideront à résoudre les mystères d'une existence parsemée d'ombres… Car, une sorcière peut-elle s'épanouir coupée de ses racines, ignorante d'un passé dont pourrait dépendre l'avenir ?
Je commencerai par dire que si j’ai beaucoup apprécié la lecture du prologue écrit par Vanessa Terral, je crains qu’il puisse paraître quelque peu obscur au lecteur qui n’est pas familier de cette pensée païenne dont il est question.
J’invite donc ce lecteur à ne pas s’en tenir à cela et à commencer par le roman, pour ensuite revenir au prologue s’il le souhaite. Peut-être que celui-ci lui paraîtra alors plus accessible et l’incitera de surcroît à la découverte.
J’invite donc ce lecteur à ne pas s’en tenir à cela et à commencer par le roman, pour ensuite revenir au prologue s’il le souhaite. Peut-être que celui-ci lui paraîtra alors plus accessible et l’incitera de surcroît à la découverte.
C’est toujours avec enthousiasme que je me plonge dans les romans qui s’inspirent du paganisme. Celui-ci, à la fois roman fantastique et initiatique avait tout pour m’intéresser et ne s’est pas montré décevant. Même si quelques petites choses m’ont gênée, j’ai globalement bien apprécié cette histoire.
La voie de la sorcière nous conte avec une grande sensibilité l’histoire de Maëlys, jeune fille très solitaire qui se découvre par le plus grand des hasards un don d’empathie. Ce don sera pour elle un déclencheur lui permettant de se trouver elle-même, d’accepter de grandir et de faire face à des choses qu’elle a toujours préféré occulter.
J’ai apprécié que pour une fois l’histoire se déroule en France, même si c’est moins rare en fantastique que dans l’urban fantasy. L’univers de l’héroïne m’étant connu, j’ai plus facilement trouvé mes marques dans son histoire.
S’il est vrai que le début du roman est un peu abrupt, ce qu’on peut regretter pour un texte aussi court, l’écriture délicate de Cécile Guillot rattrape bien le coup. Elle a indubitablement bien travaillé son personnage et sait nous rendre Maëlys très sympathique. On s’attache à elle, on s’inquiète, on expérimente même, en un certain sens, l’empathie que Maëlys développe, mais envers elle-même.
On voit la jeune fille changer tout au long du roman, devenir plus assurée et moins puérile, gagnant au passage en crédibilité. En cela, La voie de la sorcière est une belle réussite. J’ai beaucoup aimé voir ainsi évoluer le personnage.
Pourtant, j’ai vraiment cru que ce roman serait trop court, qu’il manquerait un peu de substance. Mais au final ce ne fut pas le cas. Il est vrai que c’est un texte sans prétention, qui ne donne pas dans la surenchère au niveau de l’action comme de la magie elle-même, mais rien n’y est laissé au hasard. C’est du bon fantastique et une quête initiatique très bien construite.
L’histoire est très plaisante, même si l’intrigue est sans réelle surprise. C’est la très forte influence de la réalité dans l’appréhension de la magie qui m’a plu le plus. J’ai apprécié de retrouver dans ce roman un univers connu. Il est bourré de références qui parleront aux personnes qui connaissent déjà un peu le paganisme et surtout la Wicca, mais qui peuvent rendre le symbolisme l’histoire un peu difficile à pénétrer pour le néophyte. Certes, le tout est pourtant très didactique, Cécile Guillot explique bien, sans surcharger le texte et l’histoire est tout à fait compréhensible, mais il manquera peut-être un petit quelque chose au lecteur à qui ces concepts sont étrangers.
La seule chose que je déplore vraiment c’est qu’on nous refasse le coup de l’orpheline qui découvre ses origines. Un personnage ignorant est toujours bien pratique, il permet au lecteur d’apprendre en même temps que lui, mais pourquoi toujours s’accrocher à cette fichue histoire d’hérédité ? C’est bien simple, c’est soit l’orpheline qui découvre ses origines, soit la brebis galeuse de la famille qui met au jour un terrible secret. Dans le cas présent, ce n’est pas mal raconté et ça ne sombre pas non plus dans la sensiblerie, mais j’admets ressentir une certaine lassitude vis-à-vis de ce ressort scénaristique qui revient tellement souvent en littérature, surtout quand il s’agit de sorciers et sorcières…
C’est un détail et ça ne dérange peut-être que moi, qui plus est l’histoire de Maëlys ne manque ni de cohérence ni d’intérêt et je vous invite chaleureusement à la découvrir, d’autant plus que Cécile Guillot a vraiment un très beau style.
La voie de la sorcière nous conte avec une grande sensibilité l’histoire de Maëlys, jeune fille très solitaire qui se découvre par le plus grand des hasards un don d’empathie. Ce don sera pour elle un déclencheur lui permettant de se trouver elle-même, d’accepter de grandir et de faire face à des choses qu’elle a toujours préféré occulter.
J’ai apprécié que pour une fois l’histoire se déroule en France, même si c’est moins rare en fantastique que dans l’urban fantasy. L’univers de l’héroïne m’étant connu, j’ai plus facilement trouvé mes marques dans son histoire.
S’il est vrai que le début du roman est un peu abrupt, ce qu’on peut regretter pour un texte aussi court, l’écriture délicate de Cécile Guillot rattrape bien le coup. Elle a indubitablement bien travaillé son personnage et sait nous rendre Maëlys très sympathique. On s’attache à elle, on s’inquiète, on expérimente même, en un certain sens, l’empathie que Maëlys développe, mais envers elle-même.
On voit la jeune fille changer tout au long du roman, devenir plus assurée et moins puérile, gagnant au passage en crédibilité. En cela, La voie de la sorcière est une belle réussite. J’ai beaucoup aimé voir ainsi évoluer le personnage.
Pourtant, j’ai vraiment cru que ce roman serait trop court, qu’il manquerait un peu de substance. Mais au final ce ne fut pas le cas. Il est vrai que c’est un texte sans prétention, qui ne donne pas dans la surenchère au niveau de l’action comme de la magie elle-même, mais rien n’y est laissé au hasard. C’est du bon fantastique et une quête initiatique très bien construite.
L’histoire est très plaisante, même si l’intrigue est sans réelle surprise. C’est la très forte influence de la réalité dans l’appréhension de la magie qui m’a plu le plus. J’ai apprécié de retrouver dans ce roman un univers connu. Il est bourré de références qui parleront aux personnes qui connaissent déjà un peu le paganisme et surtout la Wicca, mais qui peuvent rendre le symbolisme l’histoire un peu difficile à pénétrer pour le néophyte. Certes, le tout est pourtant très didactique, Cécile Guillot explique bien, sans surcharger le texte et l’histoire est tout à fait compréhensible, mais il manquera peut-être un petit quelque chose au lecteur à qui ces concepts sont étrangers.
La seule chose que je déplore vraiment c’est qu’on nous refasse le coup de l’orpheline qui découvre ses origines. Un personnage ignorant est toujours bien pratique, il permet au lecteur d’apprendre en même temps que lui, mais pourquoi toujours s’accrocher à cette fichue histoire d’hérédité ? C’est bien simple, c’est soit l’orpheline qui découvre ses origines, soit la brebis galeuse de la famille qui met au jour un terrible secret. Dans le cas présent, ce n’est pas mal raconté et ça ne sombre pas non plus dans la sensiblerie, mais j’admets ressentir une certaine lassitude vis-à-vis de ce ressort scénaristique qui revient tellement souvent en littérature, surtout quand il s’agit de sorciers et sorcières…
C’est un détail et ça ne dérange peut-être que moi, qui plus est l’histoire de Maëlys ne manque ni de cohérence ni d’intérêt et je vous invite chaleureusement à la découvrir, d’autant plus que Cécile Guillot a vraiment un très beau style.
Moi je tique toujours quand on associe systématiquement voie de la sorcière et wicca mais bon... et fille d'Hécate encore plus.. Hécate est elle bien présente et fidèle à ce qu'elle est dans ce roman ? Voici les questions que je me pose avant de me procurer ce livre.
RépondreSupprimerC'est un choix de l'auteur et nous sommes prévenues en quatrième de couverture. Ça peut paraître systématique mais seulement si on associe divers ouvrages qui au fond n'ont que le terme Wicca en commun les uns avec les autres. Et ça dépend de comment on la définit, parce que quand j'ai lu, par exemple, le premier volume de la série de Cate Tiernan, je me suis vraiment posé des questions... Dans ce dernier gloubiboulga et Wicca pourraient aussi bien être synonymes... Rien à voir avec Fille d'Hécate. Si on cherche un peu, il y a de nombreux ouvrages païens qui ne sont pas wiccans. J'admets toutefois que les romans initiatiques suivent souvent ce schéma. Au final je pense que c'est une démarche et une façon de voir le paganisme plus individuelle que ça, on ne peut pas comparer tous ces ouvrages sous prétexte qu'ils parlent, ou prétendent parler, de Wicca. En l’occurrence, Fille d'Hécate parle bien de Wicca, même si je connais des wiccans qui te diraient que, telle qu'elle est décrite dans ce livre, ce n'est définitivement pas la leur. Mais bon, ce n'est pas la question (tu me connais, je suis une incorrigible bavarde pour pas grand-chose au final), alors je vais plutôt te dire ce que tu veux savoir : Hécate est bien Hécate ça c'est certain, même si on la voit peu en fin de compte, mais spirituellement parlant, je doute effectivement que ce roman te parle. Et je ne crois pas que le reste puisse compenser. Des choses m'ont gênée et je crois qu'elles te gêneraient encore plus. Ceci dit tu es plus à même d'en juger que moi.
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