Une nouvelle de Tesha Garisaki, publiée en numérique dans la collection e-courts de chez Voy’El.
*
*
Comme le titre le laisser présager, nous avons là une lecture apocalyptique à souhait. Ici, la faim touche tout le monde. Mais deviendra-t-elle une fin en soi ? (Désolée, le jeu de mots était trop tentant…)
Le texte est court, raisonné. Il nous invite à une réflexion intéressante sur la société et les comportements humains. J’y ai trouvé une métaphore qui m’a plu, mais chacun se focalisera sûrement sur différents aspects de ce récit qui n’est ni aussi simple ni aussi linéaire qu’il n’y paraît.
Le personnage principal n’est pas particulièrement sympathique, ses camarades non plus d’ailleurs. La liste de leurs priorités, avec en tête la réserve de clopes, m’a souvent laissée dubitative. Cependant, ils sont communs, pas spécialement courageux, pas foncièrement mauvais non plus. Ils pourraient être n’importe qui, du lecteur lui-même à ses voisins de palier et cela donne envie de savoir ce qui va leur arriver car ils n’en semblent que plus réels.
Je ne suis pas très friande d’histoires de zombis, même si je ne suis pas rebutée par le genre, cela fait peut-être de moi un public moins exigeant puisque j’ai peu de lectures à mon actif. J’ai tendance à préférer les textes qui ne font pas dans le sensationnalisme et c’est le cas de cette nouvelle. Les habitués, qui sont à la recherche d’originalité et d’intrigues développées, la trouveront sans doute trop brève. Pour ma part, je ne le lui reprocherais que sa fin qui s’est révélée un peu abrupte à mon goût, mais j’ai bien aimé le texte dans son entier.
*
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire