mercredi 5 juin 2019

Good Omens


Il était une fois une sorcière qui voyait loin, sa descendante à l’esprit très pragmatique, et une poignée d’inquisiteurs maladroits. 
Il était une fois un ange et un démon qui appréciaient leur vie parmi les humains et n’avaient pas très envie de voir arriver l’Apocalypse. 
Il était une fois un petit garçon d’apparence tout à fait normale et sa bande de copains. 
Ce sont ces histoires entremêlées que vous découvrirez dans Good Omens, série complètement barrée, drôle et un chouia irrévérencieuse. 

Pour tous les fans de Pratchett et Gaiman, cette fameuse adaptation du roman a longtemps été comme un mirage, disparaissant à chaque fois qu’on pensait s’en approcher. Beaucoup d’entre nous avaient fini par croire qu’elle n’arriverait jamais. Et pour cause, le roman a presque trente ans et cela fait des décennies qu’on parle d’une éventuelle série télévisée. 
Après une si longue attente, on craint forcément la déception. Pourtant, avec toute l’objectivité dont je peux faire preuve à ce sujet, la série est une réussite. Elle n’est pas parfaite, certes, mais j’ai redécouvert cette histoire, lue et relue, avec un grand plaisir. 
Presque tout y est, avec juste assez de fun et de petits aménagements pour offrir un peu de nouveauté même aux plus grands fans. Gaiman a occulté quelques personnages secondaires et raccourci des passages afin d’en développer d’autres qui étaient plus anecdotiques dans le roman. Il fallait s’y attendre avec seulement six heures de show. Et puis c’est aussi pour nous offrir un peu plus de Crowley et Aziraphale, alors on peut bien lui pardonner. Leur duo est probablement la plus grande réussite de la série. Je reconnais toutefois que la fin est un peu expédiée. J’ai plus apprécié la première moitié de la série. 
Je n’étais pas spécialement enchantée d’apprendre que Michael Sheen devait camper Aziraphale et en fin de compte il est à mes yeux celui qui incarne le mieux son personnage de tout le casting. Je ne pourrai plus jamais voir Aziraphale autrement que sous ses traits. Tennant, quant à lui, nous a interprété un Crowley très Bill Nighy, ce qui est plutôt cohérent pour moi. Tous les deux s’accordent à la perfection. J’ai adoré leurs scènes, mais tout le casting est excellent. 
Et je dois bien sûr une mention spéciale aux nonnes sataniques. Regardez les vidéos de promo, si ce n’est déjà fait. Elles sont géniales. 
Si vous n’avez pas lu le roman, il y a des choses qui vous passeront au-dessus de la tête, comme des répliques cultes ou l’omniprésence de Queen en fond sonore, mais ce n’est pas grave, vous aurez d’autres raisons d’apprécier cette série. Vous ne pourrez que vous attacher aux personnages (bon là je manque sans aucun doute d’objectivité...) 
Regarder ces six épisodes m’a donné envie de relire le livre et de réécouter le feuilleton radiophonique. Je suis incurable. Je ne me lasserai jamais de cette histoire.

5 commentaires:

  1. J'ai regardé le premier épisode, c'est sympa :)

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    1. Ose dire que tu n'as pas envie de devenir une nonne sataniste maintenant !

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    2. J'en suis pas encore là quand même ^^

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  2. Je n'ai pas lu le roman mais la seule présence de David Tennant me donne envie de regarder tout ça XD

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    1. Crowley est un personnage génial, ça lui va comme un gant.

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