samedi 24 octobre 2015

Phoebus Mortel

Un roman de Thomas Andrew, publié chez Sidh Press.


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Phoebus Mortel est une romance paranormale M/M, axée sur le personnage de Glen Landsbury, jeune homme de bonne famille qui vient d’entrer à Harvard.
N’ayant pas aimé le premier tome de Drek Carter (pour cause de héros aussi misogyne que bourrin), j’ai néanmoins tenté la lecture du spin off en me disant qu’un autre personnage me serait peut-être plus sympathique. Et puis on me promettait une belle histoire d’amour et de l’humour… Depuis le temps, je devrais savoir que les promesses de certains auteurs sont aussi fiables que celles des candidats à la présidentielle.
En ce qui concerne le capital sympathie du personnage, là aussi faudra faire avec. Vous vous souvenez des bijoux fantaisie qui changeaient de couleur selon la température du corps ? Eh bien, la personnalité de Glen, c’est un peu pareil… Quand le vent souffle, il tourne la tête. Il fait preuve de la même constance dans ses amours, notamment quand il s’excuse d’avoir trop longtemps pleuré son soi-disant grand amour ou qu’il est attiré par tous les mecs qui passent alors que la seconde d’avant il se morfondait encore, mais à propos de son séduisant colocataire cette fois. Et comme dans toute romance (ça devient de plus en plus lassant) Glen est irrésistible. S’il y a un gay dans le périmètre, il est pour lui. Qu’est-ce que ce serait si Killian, le fameux coloc’ source de tous ses fantasmes, n’était pas tout le temps sur son chemin pour l’empêcher de céder à ses pulsions…
La relation qui se construit petit à petit entre Glen et Killian est d’un ennui mortel (voilà au moins une partie du titre qui se justifie). Deux vraies girouettes… Les événements semblent se répéter inlassablement, comme si l’auteur avait voulu transformer une nouvelle en roman et peinait à meubler.
Le style n’arrange rien. J’ai décidément beaucoup de mal avec l’humour bien lourd de Thomas Andrew, mais aussi avec son usage du vocabulaire. Il y a une nuance dans l’usage des synonymes qui semble lui passer au-dessus de la tête.
Entre la cohérence qui avait décidé de prendre des vacances, les clichés de la romance qui filent aussi vite qu’un collant premier prix et les dialogues qui rappellent furieusement les sitcoms des années 80, j’ai payé cher ma curiosité.

1 commentaire:

  1. "Les clichés de la romance qui filent aussi vite qu’un collant premier prix" <3

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