samedi 23 novembre 2019

Klaus


Jesper est un jeune homme beaucoup trop gâté que son père désespère de mettre au boulot. Pour le punir autant que pour lui apprendre la valeur du travail, il l’envoie créer un réseau postal sur une île perdue et sinistre dont les habitants, divisés en deux clans, passent leur temps à se battre.
Pour avoir le droit de rentrer et de retrouver ses draps de soie, il doit distribuer six mille lettres. Cependant la faune locale est tout sauf coopérative… Pour se sortir de ce pétrin, Jesper va devoir se montrer très inventif.
Jesper est l’un de ces anti-héros que l’on aime moquer, du moins au début. Il est fainéant, roublard, pleurnicheur… Cela le rend souvent très drôle. On ne compatit pas vraiment à ses ennuis parce que quand même il les mérite. Cependant, on finit par s’attacher à lui car, bien sûr, il n’est pas si mauvais.
Et puis il y a les autres personnages, tous aussi bien construits. Les chefs de clan qui comptent bien perpétuer une longue tradition de querelles, l’ex institutrice blasée qui s’est reconvertie en poissonnière et surtout le mystérieux Klaus qui vit seul dans les bois. Tous sortent des sentiers battus et c’est une bouffée d’air frais.
Ce dessin animé est un petit bijou d’intelligence et de beauté. L’histoire est jolie, jamais mièvre, elle est pleine d’un humour plutôt caustique. Tout est toujours pris à contre-pied et donne aux traditions qui entourent noël des explications aussi cocasses qu’originales. C’est toujours bien trouvé et amusant. 
L’animation est superbe. Il y a une fluidité et une chaleur particulière dans ces images qui rendent le visionnage très agréable.
Klaus n’est pas un récit de noël plein de bons sentiments, pourtant c’est une belle histoire où l’égoïsme devient altruisme, où une bonne action en entraîne d’autres en avalanche et c’est, avant tout, une belle histoire d’amitié. J’ai adoré.
Si vous ne devez regarder qu’un dessin animé de noël cette année, c’est celui-ci !

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