vendredi 19 août 2011

Ensorcelée

Scénario de Michael Alan Nelson.
Dessins d'Emma Rios.
Colorisation de Cris Peter.
Publié chez Milady Graphics.

Résumé de quatrième de couverture :
Il paraît que les voleurs n'ont pas d'honneur. Et un voleur qui écume les milieux occultes, encore moins.
La jeune Luci Jennifer Inacio Das Neves, Lucifer pour les intimes, a de multiples talents : voleuse et magicienne, loyale et belle, mais aussi sensible et un peu naïve.
Cambrioleuse professionnelle, elle subtilise reliques et artefacts aux habitants du monde d'en-dessous pour qui sait y mettre le prix. Mais un contrat se révèle plus dangereux que prévu, et Lucifer pourrait bien se retrouver... ensorcelée !

Avis des plus mitigés pour ce comics qui pourtant m'avait l'air sympathique... (Oui, je l'ai déjà dit, j'aime les histoires de voleuses...)
Une fois n'est pas coutume, commençons par les dessins.
Je n'ai pas du tout aimé ce style... Anecdotique concernant les arrière-plans, mais pas franchement moche non plus les concernant, ce sont surtout les personnage qui m'ont rebutée. J'aurais bien quelques remarques à faire concernant leur allure générale, mais bon il s'agit d'un comics alors je ne vais pas chipoter pour des soucis de proportions... Par contre au niveau des visages, là vraiment ça ne passe pas... Ça va d'un médiocre assez passable au franchement hideux. Les personnages ont parfois des tronches de monstres marins... Certains des démons de l'histoire ont peut-être même l'air plus humain...
Les scènes de combats sont très fouillis, avec cette colorisation flashy (typique des comics, rien de franchement notable, mais pas non plus hideuse) j'ai eu du mal à m'y retrouver parfois.
Le scénario ensuite... ET JE VAIS UN PEU SPOILER, vous êtes prévenus...
Ça partait plutôt bien. En tous cas assez pour que je m’accroche malgré les dessins...
Mais la déception a très vite pointé son nez. C'était facile, bien trop facile... Quand on n'a presque rien à raconter, le "presque" ne pèse pas grand-chose en rapport du "rien" et de mon point de vue il vaut mieux se taire. Autrement dit : c'est du brassage d'air.
Et c'est un peu crade parfois, juste pour le plaisir d'être crade... Pas que ça me choque, mais bon...
Pour en revenir à l'histoire... En résumé, Lucifer est donc dans les embrouilles jusqu'au cou... Ça semble être une habitude. D'ailleurs c'est peut-être pour ça qu'elle s'en sort si facilement... (Mais non là je ne spoile pas, tout le monde sait que l’héroïne ne va pas claquer dans le premier volume voyons...) Son contrat soi-disant si dangereux se passe ridiculement bien, à tel point que je me suis demandé pourquoi personne avant elle n'avait essayé de piquer l'artefact en question et pourquoi machin ne s'en chargeait pas lui-même (sûrement un prétexte pour dessiner un démon et Lucifer en petite culotte)... Mais bon tout ça n'est qu'au chapitre deux, je ne vous dirai rien sur la suite de l'histoire, des fois que vous voudriez la lire. Seulement ne vous attendez pas à quelque chose de grandiose...
Un récit qui manque d'intérêt et de profondeur à mon goût. Quelques pistes secondaires qui auraient pu se révéler intéressantes, un personnage mystérieux à peine évoqué et entrevu qui a un certain potentiel, mais rien de nouveau ou qui retienne vraiment mon attention au final. Dommage...

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