samedi 29 février 2020

Jazz Dream and a Pinch of Human

Une novella d'Alicia Alvarez, publiée chez Nutty Sheep.

Sortie officielle le 20 mars.

Présentation de l'éditeur :
Nouvelle-Orléans, lundi 19 mai 2025.
On dit souvent que les choses évoluent avec leur temps et qu'il faut suivre le mouvement. Pour les membres de "Allo Dreams", cela devient légèrement compliqué quand ils apprennent que leur passion est en péril via leurs KB7, un atout technologique précieux. Petit à petit, on a remplacé les musiciens par les IA au Superdome, à la radio, à la télévision, mais les humains continuent à vivre leurs sons avec émotions à d'autres endroits. À présent, les synthétiques prennent leur place dans les bars, les clubs de jazz, et même les rues. On éjecte les humains de la scène. Pourtant, il leur paraît inconcevable de ne rien faire. Le capitalisme n'éteindra pas les flammes de leur passion, plus vives que jamais, parce qu'ils comptent bien se battre pour garder l’étincelle intacte. Plongez au cœur d'une Nouvelle-Orléans futuriste, aux côtés de Charlotte, Louis, Colin, Owen, Martha et Joshua, six personnalités différentes animées par le même objectif : rétablir la liberté musicale.
2025, Nouvelle-Orléans, la technologie a poursuivi sa course et les humains ont les yeux rivés sur des tablettes de plus en plus performantes. Elles ont remplacé les journaux, les téléphones et autres appareils. Insidieusement, l’usage de ces tablettes devient une nécessité et les IA envahissent peu à peu tous les domaines de la vie courante.
Dans ce contexte, les membres du jazz-band Allo Dreams voient leurs rêves de se produire sur de grandes scènes anéantis quand la maire de la ville décide de réserver aux IA tous les espaces dédiés à la musique. Bien entendu, ils ne vont pas se laisser faire, mais qui est vraiment l’ennemi, les IA qui prennent leur place ou les humains qui s’enrichissent grâce à elles ?
Jazz Dream and a Pinch of Human est une jolie novella qui parle de l’essence même de la musique, des dérives de la technologie, de solidarité et de lutte pour poursuivre ses rêves. Alicia Alvarez a créé des personnages touchants auxquels il est facile de s’attacher. En outre, elle exploite bien sa problématique en nuançant son propos. Il n’y a pas de grand méchant à abattre dans cette histoire, mais un équilibre à préserver. J’ai aussi beaucoup aimé sa façon de parler de la musique.
C’est une lecture sympathique, un texte court qui se dévore bien vite entre deux pavés plus conséquents.

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